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Les forces terrestres israéliennes mènent la plus grande invasion en profondeur du territoire syrien : rapports

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des chars israéliens sont vus dans la région d'al-Hamadyeh près des hauteurs du Golan occupé à Quneitra, en Syrie, le 16 janvier 2025. ©AA

Dans une escalade significative, les forces terrestres israéliennes ont mené leur plus grande invasion en profondeur du territoire syrien à ce jour, ciblant des zones dans les provinces de Quneitra et de Deraa dans le sud-ouest du pays.

L’incursion a eu lieu ce mardi 4 mars, quelques heures seulement après des frappes aériennes israéliennes près de la ville côtière de Tartous, dans le nord de la Syrie.

Les troupes d’occupation ont avancé dans plusieurs zones dans les provinces méridionales tout en bénéficiant du soutien des hélicoptères et des convois blindés.

L’incursion s’est concentrée sur Tel al-Mal à Deraa et la ville d’al-Mashara à Quneitra.

Des sources locales ont rapporté que des unités israéliennes avaient infiltré un site militaire à Tel al-Mal, situé à la périphérie de la capitale provinciale de Quneitra, où elles ont mené des recherches avant de se retirer.

Selon des observateurs et des sources syriennes, cette invasion marque la progression la plus importante du régime israélien en Syrie depuis 1967, lorsque le régime a occupé le plateau du Golan.

L’invasion, disent-ils, a même dépassé l’agression meurtrière du régime contre la Syrie, qui s’est intensifiée en novembre 2024 et qui a conduit des groupes armés soutenus par l’étranger à renverser le gouvernement démocratiquement élu du pays.

Selon ces sources, avant l’offensive, des avions de guerre israéliens ont lancé des frappes aériennes visant un bataillon de défense aérienne syrien près de Tartous.

Les médias de la nouvelle administration syrienne ont confirmé les attaques, notant que même si des dégâts matériels avaient été enregistrés, aucune victime n’était toutefois à déplorer.

L’armée israélienne a prétendu que les assauts visaient à empêcher que des armes ne tombent entre des « mains hostiles ».

Le régime israélien a l'habitude d'avancer ce prétexte pour justifier ses offensives contre la Syrie, qui dure depuis près de cinq mois.

Dans le cadre de l’intensification des attaques, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à l’armée du régime de se préparer à d’éventuelles frappes visant à « protéger la communauté druze » dans les zones au sud de la capitale syrienne Damas, invoquant de prétendues menaces pour cette communauté.

Netanyahu a souligné que Tel-Aviv « riposterait » si les Druzes étaient blessés, promettant de les « soutenir pleinement » en Syrie.

En outre, le régime israélien a exigé la « démilitarisation » des provinces du sud de la Syrie, notamment Quneitra, Deraa et Soueïda.

Cet appel a déclenché de nombreuses manifestations de citoyens syriens dénonçant les violations de la souveraineté du pays par Tel-Aviv.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV