Le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah a émis une mise en garde sévère à l’encontre du régime israélien, l’exhortant à éviter une résurgence des hostilités à Gaza. Il a souligné que toute reprise des combats engendrerait inévitablement des frappes de représailles visant les territoires occupés, notamment Tel-Aviv.
Lors d’un discours le samedi 1er mars depuis la capitale yéménite, Sanaa et retransmis en direct, Abdul-Malik al-Houthi a déclaré : « Nous réaffirmons notre position ferme ainsi que notre fort engagement religieux, humanitaire et moral pour soutenir le peuple palestinien et les combattants de différents groupes de résistance, en particulier ceux des Brigades al-Qassam, l’aile militaire du Hamas. »
Le leader d’Ansarallah a par la suite noté que le Yémen surveille de près les tentatives d’Israël de se soustraire à ses obligations en vertu de l’accord de cessez-le-feu et d’échapper aux exigences de la deuxième phase de la trêve fragile sur la libération des prisonniers.
Al-Houthi a souligné que l’existence même de l’ennemi sioniste serait en danger et que Tel-Aviv serait la principale cible si Israël reprend la guerre contre Gaza.
Lire aussi : Gaza: le Hamas met Israël au défi
Il a déclaré que les forces yéménites interviendront sur divers fronts militaires pour soutenir Gaza si le régime de Tel-Aviv reprend son assaut sanglant contre la bande côtière assiégée.
Ces remarques ont été faites après que les services israéliens de radiodiffusion ont rapporté que l’armée israélienne se préparait à reprendre la guerre dans la bande de Gaza si aucun accord n’était conclu pour prolonger le cessez-le-feu.
« Le calme à Gaza nécessite un accord actif ; sinon, les deux seules options sont la libération des captifs ou la guerre », a annoncé une chaîne de télévision israélienne, qui citait une source israélienne de haut rang.
La chaîne a également cité des sources proches du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui ont déclaré que ce dernier ne souhaitait pas passer à la deuxième étape de l’accord d’échange de prisonniers.
Lire aussi : Le Yémen met en garde Israël contre une intervention militaire en cas de la reprise d’assauts contre Gaza
Soutenu par les États-Unis et leurs alliés occidentaux, Israël a lancé la guerre contre Gaza après que le Hamas et d’autres mouvements de résistance palestiniens ont mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa contre le régime israélien en réponse à sa campagne d’oppression contre les Palestiniens qui dure depuis des décennies.
La guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza a entraîné la mort d’au moins 48 388 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023.
Un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers est entré en vigueur à Gaza le 19 janvier, mettant fin à la campagne agressive d’Israël contre la région côtière.