Le mouvement de résistance palestinien Hamas a rejeté la proposition d’Israël de prolonger la première phase du cessez-le-feu à Gaza, appelant la communauté internationale à faire pression sur le régime occupant pour qu’il passe à la deuxième phase de l'accord comme prévu initialement.
Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, s’est exprimé à ce sujet lors d’une interview accordée à la chaîne d’information Al Araby samedi, jour où la première étape de l’accord devait expirer.
Il a affirmé que la prolongation de la première phase de l'accord selon les conditions posées par Israël était inacceptable pour le Hamas, ajoutant que le régime occupant était entièrement responsable de l’échec du lancement des négociations sur la deuxième phase du cessez-le-feu.
Qassem a indiqué que l’entité sioniste planifie de prolonger cette première phase afin de récupérer les derniers captifs tout en se préparant à reprendre la guerre contre Gaza.
Il a également affirmé que le régime de Tel-Aviv cherchait à se dérober à son engagement de mettre fin à la guerre et de retirer complètement ses forces de Gaza.
Le porte-parole du Hamas a souligné que le régime sioniste a proposé de prolonger la première phase de la trêve dans le but de « rebattre les cartes et de repartir à zéro ».
Qassem a également précisé qu’aucune négociation concernant la deuxième phase du cessez-le-feu n’était en cours, mais que des pourparlers devaient commencer sur la prochaine phase en vue de garantir une trêve permanente.
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Il a exhorté les médiateurs et les États garants de l’accord à contraindre le régime israélien à respecter toutes les étapes et à entamer immédiatement la deuxième phase sans aucune hésitation.
Ces déclarations interviennent au lendemain de l’annonce du Hamas réaffirmant son engagement total envers l’accord de cessez-le-feu à Gaza, soulignant que les négociations sont le seul moyen d'obtenir la libération des derniers captifs israéliens.
Jeudi, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa'ar a prétendu que le régime était disposé à prolonger la première phase en échange de la libération de davantage de captifs. Il a dit que cette option serait retenue si elle s’avérait réalisable.
Israël a lancé une guerre d’envergure contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023, à la suite de l’opération historique du Hamas menée contre l’entité usurpatrice, en représailles à l’intensification de ses atrocités à l'encontre du peuple palestinien.
Malgré cette campagne militaire intensive ayant causé la mort d’au moins 48 348 Palestiniens, en grande majorité des femmes et des enfants, le régime israélien n’a pas atteint ses objectifs déclarés à savoir éliminer le Hamas et libérer tous les captifs.
Le 19 janvier, Israël a finalement accepté les conditions de négociation de longue date du Hamas, permettant l’instauration d’une trêve à Gaza.
Selon les termes de l'accord de cessez-le-feu en trois phases entre le Hamas et Israël, les deux parties devaient tenir des pourparlers indirects pour définir les détails de futurs échanges.
Il était prévu que la deuxième phase des négociations aboutirait à un cessez-le-feu permanent et à un retrait total des forces israéliennes, une fois la libération des derniers captifs terminée.
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a toutefois affirmé que l’accord ne garantissait qu’un cessez-le-feu temporaire et que l’armée israélienne se réservait « le droit de reprendre les combats » à une date ultérieure.
