Depuis le début de l’invasion du camp de Noor Shams dans la ville de Tulkarem en Cisjordanie, le régime israélien a déplacé 13 000 Palestiniens.
Le chef du Comité des services du camp de Noor Shams a déclaré que les forces de l’armée israélienne ont démoli ou brûlé 211 bâtiments lors de leurs attaques contre le camp, dont les plus de 13 000 habitants ont été déplacés de force.
Il est difficile d’établir un inventaire précis des bâtiments détruits par les offensives du régime israélien, a noté le responsable selon qui, les « occupants tentent de transformer le camp en un espace d’épuration ethnique. »
Parallèlement, les sources médiatiques palestiniennes rapportent que les bulldozers israéliens poursuivent leurs démolitions de maisons et d’édifices, dont les habitants ont été évacués depuis le déclenchement de l’offensive en cours contre le camp de Noor Shams.
L’analyste militaire sioniste Ron Ben-Yishai a récemment averti que les attaques de l’armée d’occupation contre les Palestiniens en Cisjordanie pourraient conduire au déclenchement d’une nouvelle intifada des Palestiniens et au recrutement de davantage de combattants par les groupes de résistance.
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a averti samedi que les efforts du régime israélien pour démanteler l’agence ne résoudront pas le problème des réfugiés palestiniens et pourraient même l’aggraver.
Dans une interview accordée à un média israélien, le secrétaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a souligné que l’UNRWA est l’épine dorsale des opérations d’aide humanitaire à Gaza et continue de fournir des services de santé et d’éducation aux réfugiés palestiniens en Cisjordanie occupée, y compris à Qods-Est.
Lazzarini a décrit les attaques continues du régime israélien contre l’UNRWA comme « non seulement une attaque contre les réfugiés palestiniens et le droit au retour, mais aussi une attaque contre l’histoire et l’identité palestiniennes ».
Il a déclaré : « Si l’UNRWA disparaît, la question des réfugiés palestiniens ne disparaîtra pas. » « Au lieu de cela, la région sera confrontée à des conséquences catastrophiques, avec des centaines de milliers de Palestiniens dans les territoires occupés privés d’accès à l’éducation et aux soins de santé. »
Le 28 octobre 2024, la Knesset (parlement) israélienne a adopté des lois interdisant à l’UNRWA d’opérer dans les territoires palestiniens occupés. La loi a également révoqué les privilèges accordés à l’agence et interdit tout contact officiel avec elle.
Israël a accusé le personnel de l’UNRWA de collusion avec les forces du Hamas, une accusation fermement démentie par l’ONU. Les Nations Unies ont réitéré que l’UNRWA maintenait sa stricte neutralité et s’engageait à poursuivre son travail malgré l’interdiction israélienne.
