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L'Iran demeure inébranlable dans ses positions de principe (Baghaï)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï. ©mfa.ir

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a réaffirmé l'engagement de l'Iran envers ses positions de principe et sa ferme opposition aux comportements illégaux et au terrorisme​​​​​.

Nous restons campés sur nos positions de principe et nous ne changeons pas de politique du jour au lendemain. La République islamique d’Iran a toujours soutenu la Résistance tout en luttant honnêtement contre les comportements illégaux et au terrorisme, a fait savoir Baghaï via un message publié vendredi 28 février sur X.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a rappelé que l’Iran avait été le premier pays à hisser l'étendard de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme dans la région, grâce au commandement du haut général antiterroriste Qassem Soleimani. 

M. Baghaï a également réitéré le rejet par Téhéran des tentatives de coup d’État contre le gouvernement turc en indiquant : « Nous avons été le premier pays à nous opposer au coup d’État contre le gouvernement turc. Nous avons été parmi les premiers pays à saluer le désarmement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et l'avons considéré comme une étape importante vers le renforcement de la sécurité en Turquie voisine ».

Ces remarques interviennent un jour après que le fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, emprisonné, a appelé son groupe à déposer les armes, cherchant à mettre fin à un conflit qui dure depuis des décennies et qui a fait des dizaines de milliers de morts.

Dans ses remarques, le porte-parole de la diplomatie iranienne s'est également exprimé sur le rôle incontestable israélo-américain dans les événements tragiques survenus dans la région: « Il est vrai que comme l'a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, "la région doit être libérée de la mentalité de domination ; ni les Arabes, ni les Turcs, ni les Kurdes, ni les Iraniens ne doivent chercher à dominer, harceler ou menacer les autres", mais qu’en est-il d’Israël ? »

Le régime israélien, poursuit Baghaï, a intensifié son agression contre la Syrie après la chute de Bachar al-Assad, le 8 décembre 2024, lorsque les forces soutenues par la Turquie ont pris le contrôle de Damas, la capitale syrienne; quelques jours après la chute de Damas, Israël a lancé des attaques massives contre les infrastructures militaires et de défense de la Syrie, y compris ses centres scientifiques et de recherche, détruisant plus de 90 % d’entre eux; il a réoccupé l’ensemble des hauteurs du Golan et s’est emparé de vastes parties stratégiques du territoire syrien, élargissant ainsi son programme expansionniste.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a également averti que « le régime israélien contrôle désormais les sources d’eau les plus importantes de la Syrie et viole à plusieurs reprises l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale de ce pays ».

Quant à Téhéran, ajoute le diplomate, il « n’a poursuivi aucune ambition régionale au cours des cinq dernières décennies ; au contraire, la principale préoccupation de l’Iran est de soutenir le peuple palestinien et sa cause dans la lutte contre l’occupation israélienne ».

En décembre 2024, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié sa visite au mont Hermon en Syrie comme une « évaluation des activités de l’armée israélienne » sur la plus haute chaîne de montagnes de ce pays arabe.

Cependant, la visite de Netanyahu au mont Hermon a été décrite par les analystes politiques comme faisant partie du « projet du Grand Israël » du régime plutôt que comme une simple évaluation militaire.

« La question de la Palestine est plus vivante que jamais, et Israël est plus détesté que jamais », a ponctué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, soutenant que sans les traîtres qui ont donné des coups de poignard dans le dos, personne n'osait aujourd'hui parler d'un déplacement forcé des Gazaouis ou d’annexion de la Cisjordanie occupée.

Ses remarques ont été faits en réaction aux récentes propos du président américain Donald Trump, proposant le déplacement forcé des Palestiniens de Gaza et la prise de contrôle de la bande de Gaza.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV