L’Iran estime que l’appel du chef du PKK à déposer les armes et à se dissoudre est une étape importante pour freiner la violence.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a salué l’appel du chef du PKK emprisonné en Turquie à son groupe pour qu’il dépose les armes et se dissolve.
Baghaï a déclaré ce vendredi 28 février que cette décision constituait une « étape importante » pour rejeter la violence.
Jeudi, Abdullah Ocalan, fondateur de la guérilla kurde de Turquie, le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) a demandé l’abandon des armes et la dissolution du mouvement afin de mettre fin à quatre décennies de conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts.
Le responsable iranien a déclaré que Téhéran soutient toute initiative contribuant à freiner le terrorisme et à renforcer la sécurité en Turquie.
Baghaï a exprimé l’espoir que cette évolution aurait un impact positif dans toute la région.
Le PKK est inscrit sur la liste noire des organisations « terroristes » par la Turquie, les États-Unis, l’Union européenne et de nombreux autres pays occidentaux.
On s’attend généralement à ce que les dirigeants du groupe tiennent compte de tout appel d’Ocalan, même si certaines factions au sein du groupe pourraient résister.