Deux sources de sécurité égyptiennes affirment que la délégation israélienne dépêchée au Caire tente de parvenir à un accord pour prolonger la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza de 42 jours supplémentaires.
Les autorités israéliennes ont également annoncé que le régime tentait de prolonger la première phase de telle manière que le Hamas libère trois captifs chaque semaine en échange de la libération de prisonniers palestiniens.
Le Hamas n’est pas d’accord avec le plan de prolongation et souhaite passer à la deuxième phase comme convenu, ont déclaré les sources à Reuters.
Un représentant du Hamas, Taher al-Nounou, a déclaré à la chaîne d’information qatarie Al Araby TV que la politique d’Israël ne permettait pas de prolonger la première phase de l’accord de cessez-le-feu, à la suite d’informations faisant état de demandes de prolongation de la part des Israéliens.
« La perturbation [par Israël] de la deuxième phase de l’accord ne permet pas de prolonger la première phase. Nous sommes attachés à l’accord de cessez-le-feu et il incombe désormais aux médiateurs de contraindre le régime d’occupation à le mettre en œuvre », a-t-il déclaré.
Le conseiller médiatique du chef du bureau politique du Hamas a ajouté que les négociations concernant la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu n’ont pas encore commencé.
Après la libération de 620 prisonniers palestiniens en échange des corps de quatre captifs israéliens lors de la septième phase du premier cycle d’échanges de prisonniers, le mouvement Hamas a publié un communiqué dans lequel il a annoncé : « La nation palestinienne a accueilli 600 de ses prisonniers héroïques après que les occupants ont hésité à les libérer, ainsi qu’un certain nombre d’enfants et de femmes emprisonnés dans les prisons du régime sioniste occupant et fasciste. »
Le Hamas a souligné : « Nous soulignons une fois de plus que la seule façon de libérer les prisonniers sionistes dans la bande de Gaza est de négocier et de respecter les accords. »
« Toute tentative de Netanyahu et de son cabinet de revenir sur l’accord et d’entraver sa mise en œuvre ne fera qu’exacerber les souffrances et les difficultés des prisonniers et de leurs familles », ajoute le communiqué.
Le Hamas a appelé les médiateurs à continuer de faire pression sur le régime occupant pour qu’il respecte l’accord.
« Certains pays du monde doivent également mettre un terme à leur politique ambivalente sur la question des prisonniers ; ils ne parlent que des prisonniers sionistes et s’abstiennent de mentionner les prisonniers palestiniens et les souffrances et tortures qu’ils endurent », indique le communiqué du Hamas.