Jeudi, deux personnes ont été tuées dans une frappe aérienne israélienne visant un véhicule à la périphérie de la ville de Hermel, dans le nord-est du Liban en violation du cessez-le-feu en vigueur depuis novembre 2024.
Des témoins indiquent qu’un drone militaire du régime israélien a tiré trois missiles sur une camionnette dans le quartier d’Ad-Doura.
L’agence de presse officielle libanaise (NNA) a confirmé le décès de deux personnes sans toutefois préciser leur identité.
Cette attaque intervient au lendemain d’une frappe similaire ayant visé une voiture dans l’est du pays, causant la mort d’une personne.
L’armée israélienne a déclaré que l’attaque de mercredi visait un membre « important » du Hezbollah, identifié comme Maher Ali Nasreddine, un dirigeant de l’unité 4400.
Au cours d’une autre attaque, Israël a également frappé un poste d’observation du Hezbollah à Aynata, dans le district de Bint Jbeil, au sud du Liban.
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Dans un autre crime, un drone israélien a ciblé une zone proche du tombeau de l’ancien secrétaire général du Hezbollah, Hashem Safieddine, à Deir Qanoun Al-Nahr, dans le district de Tyr. L’attaque a causé des dégâts matériels, selon la NNA. Safieddine avait été tué en martyr par une frappe israélienne le 3 octobre à Beyrouth.
Depuis le début de l’accord de cessez-le-feu, les forces d’occupation ont mené des attaques quasi quotidiennes contre le Liban.
Le 10 janvier, le Liban a déposé une plainte officielle auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies concernant les actes d’agression israéliens, en violation de l’accord de trêve.
Le 27 janvier, le Liban a annoncé qu’il acceptait de prolonger le cessez-le-feu avec Israël jusqu’au 18 février. Or, Israël continue son occupation du territoire sur cinq positions stratégiques. Une présence que rejette le pays du Cèdre.
Les hautes autorités de Beyrouth déclarent qu’elles « adopteront tous les moyens » pour forcer les forces d’occupation à quitter le Liban.