Des « discussions intensives » ont eu lieu le jeudi 27 février au Caire entre des délégations d’Israël et du Qatar, avec la participation de représentants américains, sur la suite de la trêve, a indiqué le service d’information de l’État égyptien.
La deuxième phase du cessez-le-feu, qui doit commencer dimanche, prévoit la fin définitive de la guerre et la libération des derniers captifs israéliens retenus à Gaza.
La première phase de la trêve a permis le retour en Israël de 33 détenus, dont huit décédés, et la libération de 1 700 Palestiniens, sur un total prévu de 1 900.
Durant les négociations au Caire, les parties concernées ont entamé des discussions approfondies sur les prochaines phases de l’accord de trêve, dans le cadre des efforts continus visant à garantir la mise en œuvre des accords précédemment conclus. Elles ont également abordé les moyens de renforcer l’acheminement de l’aide humanitaire vers le territoire palestinien ravagé par la guerre, a précisé le service d’information égyptien dans un communiqué.
Jeudi, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon S’aar, a déclaré qu’une délégation se rendrait en Égypte afin d’évaluer la possibilité d’un terrain d’entente pour prolonger la première phase de la trêve, qui doit expirer samedi.
Les autorités du régime israélien cherchent à prolonger cette phase initiale, en vertu de laquelle le Hamas libérerait trois captifs chaque semaine en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le cabinet israélien fait face à une pression publique croissante pour maintenir le cessez-le-feu et libérer les derniers captifs. Au total, 58 prisonniers sont toujours détenus à Gaza, dont 34 seraient morts, selon l’armée israélienne.
Le Hamas a confirmé être prêt à libérer tous les captifs restants en une seule fois si la deuxième phase de l’accord était acceptée.
Les Palestiniens enlevés devaient initialement être libérés samedi en échange de six captifs vivants libérés par le Hamas. Toutefois, sous le prétexte que les combattants de la résistance auraient mal traité les captifs israéliens, le régime a retardé le processus.
Une décision que le Hamas a condamnée accusant le régime sioniste de saboter le cessez-le-feu.
Un haut responsable du Hamas, Sami Abou Zuhri, a averti le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu contre tout report de l’accord d’échange de prisonniers, l’accusant de manipuler le sort des captifs israéliens.
Un autre responsable du Hamas, Izzat al-Rishq, a également condamné cette décision comme une tentative d’Israël d’échapper à ses engagements et a exhorté les médiateurs internationaux à faire pression pour garantir l’application de l’accord.
Les négociations doivent s’achever le 1er mars, alors qu’Israël, après l’échec de ses objectifs militaires à Gaza, a été contraint d’accepter un cessez-le-feu, en vigueur depuis le 19 janvier.