Deux personnes ont été tuées et trois autres blessées dans une frappe aérienne israélienne ciblant la chaîne de montagnes de l'est du Liban, a indiqué le Centre des opérations d'urgence de santé publique du ministère de la Santé libanais dans un communiqué.
Le correspondant d'Al Mayadeen à Bekaa a rapporté qu'un raid de drone israélien a ciblé, le mardi 25 février, les sommets des collines environnantes de la ville de Janta, près de la chaîne de montagnes de l'est du pays.
Les forces israéliennes ont également lancé des fusées éclairantes entre le village d'Alma al-Shaab et la petite ville de Naqoura dans le sud du Liban, provoquant un incendie au moment de l'impact, selon le correspondant d'Al Mayadeen au Sud-Liban.
Les forces du régime d'occupation ne cessent de violer l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur entre le Liban et Israël, le 27 novembre 2024.
Le Liban appelle les États-Unis à contraindre Israël à un retrait total
Au cours d’une rencontre avec une délégation américaine dans la ville libanaise de Baabda, le vendredi 21 février, le président libanais Joseph Aoun a exhorté les États-Unis à faire pression sur le régime israélien pour qu'il se retire complètement du sud du Liban, où il occupe toujours cinq positions stratégiques après l'expiration du délai pour son retrait le 18 février.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Nadav Shoshani, a annoncé que les troupes « resteraient dans cinq points stratégiques » le long de la frontière au Liban, prétendant que cette décision a été prise afin de pouvoir « continuer à défendre nos résidents et s'assurer qu'il n'y a pas de menace immédiate ».
Israël a violé, à de nombreuses reprises, l’accord de cessez-le-feu avec le Liban, en bombardant des zones aussi loin que la Bekaa, au nord du fleuve Litani, et en démolissant des maisons civiles dans les villes frontalières libanaises. Il a même incendié des maisons seulement trois jours avant la date limite de retrait fixée pour le 18 février.