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Le ministre iranien des Affaires étrangères dénonce la violation par Israël de la souveraineté libanaise lors des funérailles de Nasrallah

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Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, assiste aux funérailles du secrétaire général du Hezbollah libanais, Sayyed Hassan Nasrallah, dimanche 23 février 2025, Beyrouth, le Liban.©Mfa.ir

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a condamné le survol à basse altitude d’un stade libanais par des avions israéliens, alors qu’une cérémonie funéraire se tenait en hommage aux dirigeants martyrs du Hezbollah. Il a qualifié cette violation d'« acte terroriste », affirmant qu'elle visait à intimider les personnes en deuil.

Dimanche, des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées au stade Camille Chamoun Sports City de Beyrouth et dans les rues avoisinantes pour assister aux funérailles de Sayyed Hassan Nasrallah et Sayyed Hashem Safieddine.

Le ministre israélien des Affaires militaires, Israël Katz, a déclaré dans un communiqué que les avions de chasse israéliens avaient survolé le cortège funèbre afin de « transmettre un message clair » au Hezbollah.

Les personnes endeuillées ont répondu en scandant des slogans tels que « À bas Israël », « À bas l’Amérique » et « À ton service, Nasrallah ».

Présent à la cérémonie, Abbas Araghchi a témoigné sur X de la violation de la souveraineté libanaise par Israël :

« J’ai vu de mes propres yeux des avions israéliens violer l’espace aérien libanais en survolant nos têtes, dans une tentative pitoyable de terrifier les gens qui n’étaient là que pour pleurer leurs martyrs. Si ce n’est pas un acte de terrorisme, alors qu’est-ce que c’est ? »

Il a ajouté que cette provocation avait eu l’effet inverse, renforçant la ferveur des participants : « Cette violation n’a fait qu’encourager la foule à crier encore plus fort contre Israël. Les Israéliens ne tirent jamais les leçons de leurs erreurs. »

Le chef de la diplomatie iranienne a également souligné qu’il était « honoré » d’avoir rejoint les personnes en deuil à Beyrouth.

Le 27 septembre 2024, Israël a assassiné Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, lors d’une frappe aérienne sur le sud de Beyrouth, utilisant des bombes anti-bunker fournies par les États-Unis. Le mois suivant, une attaque similaire a coûté la vie à Sayyed Hashem Safieddine, chef du Conseil exécutif du Hezbollah.

Quelques heures avant et pendant les funérailles, l’armée israélienne a lancé des frappes contre le sud et l’est du Liban, en violation d’un accord de cessez-le-feu conclu en novembre 2024, qui avait mis fin à un an de guerre avec le mouvement de résistance libanais, Hezbollah.

Dans un discours télévisé diffusé pendant la cérémonie, le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a réaffirmé la résilience du mouvement :« La résistance est toujours omniprésente, forte en nombre et en armes. La victoire est inévitable. »

A lire: Le Hezbollah va poursuivre sur la voie de Nasrallah, selon le Cheikh Naïm Qassem

Il a également promis de poursuivre la voie de Nasrallah « même si nous sommes tous tués ».

« Nous continuerons la voie du martyr Nasrallah, même si nous sommes tous tués, même si nos maisons sont détruites », a-t-il martelé. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV