Selon certaines informations, Israël a reporté la libération de centaines de Palestiniens enlevés qui devaient être libérés dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu avec le Hamas.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, aurait décidé de retarder la libération du septième groupe de prisonniers palestiniens, après que le Hamas a remis six captifs israéliens samedi 22 février.
Selon certaines informations, Netanyahu devrait tenir des consultations dans la nuit de samedi à dimanche dans le but de restituer tous les captifs vivants et morts.
Une décision sera prise concernant la libération de 602 prisonniers palestiniens à l’issue de la réunion du cabinet israélien, ont rapporté certains médias.
Les consultations, ont-ils déclaré, porteront sur la prochaine phase de l’échange de prisonniers et sur la question de savoir s’il convient de procéder à la libération du reste des prisonniers.
Au cours de la première phase de 42 jours de l’accord de cessez-le-feu qui est entré en vigueur le 19 janvier, 33 captifs israéliens doivent être libérés en échange de près de 2 000 Palestiniens enlevés.
Seuls quatre captifs israéliens restent à être libérés avant la fin de la première phase de l’accord.
L’annonce du retard dans la libération des prisonniers palestiniens a suscité la frustration des familles des captifs israéliens, qui organisent désormais des manifestations pour exiger que Tel-Aviv respecte les termes de l’accord de cessez-le-feu et poursuive la libération prévue des prisonniers.
Le Hamas exhorte Israël à respecter pleinement les termes du cessez-le-feu
Dans un communiqué publié samedi, le Hamas a réaffirmé que la mise en œuvre intégrale de l’accord de cessez-le-feu à Gaza garantira l’achèvement des futures opérations d’échange de prisonniers.
Selon le communiqué du Hamas, Israël doit rester attaché aux termes de l’accord et à la mise en œuvre du protocole humanitaire.
« 33 jours se sont écoulés depuis le début de la première phase sans que le régime d’occupation n’ait achevé la mise en œuvre complète des termes de l’accord », peut-on lire dans le communiqué.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a déjà prévenu qu’il pourrait retarder la libération des captifs israéliens si l’armée du régime violait l’accord de cessez-le-feu.
Par ailleurs, le porte-parole du Hamas, Abdul Latif al-Qanou, a également mis en garde contre la situation « catastrophique » à Gaza.
Il a déclaré que la population assiégée de Gaza avait besoin de « médiateurs pour faire pression sur le régime israélien afin qu’il mette en œuvre le protocole humanitaire et fournisse à notre peuple un abri et des secours ».