Pour la première fois depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine en 2022, les États-Unis ont refusé de coparrainer une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies proposée par l’Europe et Kiev, affirmant qu’ils proposeraient à la place leur propre résolution.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a écrit sur son compte X que le 24 février (anniversaire de la guerre entre la Russie et l’Ukraine), son pays soumettrait à l’Assemblée générale des Nations Unies une résolution sur le règlement de la question.
« Les États-Unis proposeront aux Nations Unies une résolution historique que tous les membres de l’ONU devraient soutenir afin de tracer la voie vers la paix. »
Un communiqué du département d’État américain joint à l’annonce indique que le président américain Donald Trump cherche « une résolution au conflit qui assurerait une paix à long terme ».
Selon le département d’État américain, la résolution est conforme à la position de Trump et au principe de règlement pacifique des différends inscrit dans la Charte de l’ONU.
Selon les médias, le langage de la résolution a été considérablement adouci à l’égard de la Russie par rapport à celui utilisé dans les documents précédents.
Pour la première fois depuis le début de l’opération militaire, la résolution ne décrit pas la Russie comme l’agresseur initial.
Le texte du document exprime la tristesse face à ce conflit tragique et appelle à sa fin rapide.
Elle « réaffirme la nécessité urgente de mettre fin à la guerre cette année et de redoubler d’efforts diplomatiques pour réduire les risques d’une nouvelle escalade et parvenir à une paix globale, juste et durable en Ukraine ».
En réponse à des années de provocations militaires et politiques de la part des États-Unis et des pays européens, la Russie a lancé son opération militaire spéciale en Ukraine en 2022.
La Russie a réussi à prendre le contrôle d’un cinquième de l’Ukraine et avance lentement vers l’est depuis des mois. L’armée ukrainienne, soutenue par les pays européens, doit faire face à une pénurie de main-d’œuvre et tente de conserver une partie du territoire de l’ouest de la Russie.
La Russie a exigé la fin des provocations militaires et politiques occidentales à ses frontières et la neutralité permanente de l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix. L’Ukraine, de son côté, a exigé le retrait de la Russie des territoires occupés et souhaite adhérer à l’OTAN.
