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« Pas d'interdiction légale » sur la vente du drone Shahed, selon la mission iranienne auprès de l'ONU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les drones iraniens Shahed-136B lors d'un défilé militaire à Téhéran. (Archives)

La mission permanente de l'Iran auprès des Nations Unies a souligné qu'il n'y avait « aucune interdiction légale » à la vente du drone Shahed iranien à d'autres pays après que certains rapports américains ont affirmé qu'il avait été utilisé par la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine.

« Le drone Shahed fait partie des véhicules aériens sans pilote les plus avancés au monde, doté des capacités de reconnaissance, de surveillance et d'exploitation exceptionnelles avec un prix extrêmement rentable », a déclaré la mission dans un message publié sur X vendredi.

« Il n’y a aucune interdiction légale à sa vente. Tout pays qui s'engage à s'abstenir de l'utiliser dans des actes d'agression contre un autre État est éligible pour en demander l'achat », a-t-il souligné.

Un drone iranien, qui aurait été abattu en Ukraine, a été exposé cette semaine à la Conservative Political Action Conference (CPAC), une conférence politique traitant de la prétendue menace de l'Iran, dans l'État américain du Maryland.

Le drone Shahed-136 aurait été transporté avec la coopération des forces spéciales ukrainiennes et polonaises et de l'UANI (United Against Nuclear Iran), une organisation à but non lucratif basée aux États-Unis et dirigée par Mark Wallace, qui a été ambassadeur des États-Unis à l'ONU.

Des sources occidentales affirment que la Russie a baptisé le drone Geran-2 et l'a utilisé dans sa guerre contre l'Ukraine. Sous ce prétexte, les États-Unis et l'Union européenne ont imposé des sanctions à Téhéran.

L’Iran et la Russie ont tous deux nié à plusieurs reprises les allégations selon lesquelles Téhéran aurait fourni à Moscou des drones destinés à être utilisés dans la guerre en Ukraine.

Les premières allégations contre l’Iran ont émergé en juillet 2022, lorsque le conseiller américain à la sécurité nationale de l’époque, Jake Sullivan, a affirmé que Washington avait reçu des « informations » indiquant que la République islamique se préparait à fournir à la Russie « jusqu’à plusieurs centaines de drones.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV