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Le Hamas a annoncé la libération de six captifs israéliens prévue pour samedi

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Des combattants du Hamas sécurisent une zone avant de remettre des captifs israéliens à une équipe de la Croix-Rouge à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 février 2025. © AFP

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé les noms de six captifs israéliens qui devraient être libérés samedi dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu.

Dans un communiqué publié ce vendredi 21 février, le Hamas a déclaré qu’Eliya Cohen, Omer Shem-Tov, Omer Wenkert, Tal Shoham, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed seraient libérés samedi 22 février.

Plus de 600 prisonniers palestiniens devraient également être libérés en échange des captifs israéliens dans le cadre de la procédure d’échange.

Parmi les prisonniers palestiniens qui devraient être libérés, une cinquantaine de personnes purgent des peines de prison à perpétuité, tandis qu’une soixantaine d’autres ont été condamnées à de longues peines de prison.

47 des détenus avaient déjà été libérés dans le cadre de l’accord d’échange « Wafa al-Ahrar » de 2011, en échange de la libération du soldat israélien Gilad Shalit, mais ils ont été réarrêtés par les forces israéliennes.

Environ 445 prisonniers palestiniens sont des résidents de la bande de Gaza, qui ont été arrêtés après le déclenchement de la guerre génocidaire du régime israélien.

Plutôt dans la journée, l’armée israélienne a prétendu que l’un des quatre corps remis ce jeudi par le Hamas dans le cadre du processus d’échange en cours entre les deux parties, « n’appartient pas » à la captive israélienne Shiri Bibas.

Jeudi 20 février, le mouvement de résistance basé dans la bande de Gaza a remis au Comité international de la Croix-Rouge les corps de quatre captifs israéliens tués dans les frappes israéliennes sur le territoire palestinien.

L’armée israélienne a annoncé que la dépouille attribuée à Shiri était « anonyme » et a exigé que le groupe restitue ce qu’il a appelé « le bon corps ».

Dans un communiqué, le Hamas a rejeté ces allégations et réaffirmé son engagement envers les termes de l’accord d’échange et a souligné qu’il n’avait aucun intérêt à retenir des corps.

De même il a annoncé qu’il enquêtait sur cette affaire, affirmant que les restes du corps de Shiri Bibas pourraient avoir été mélangés avec d’autres restes humains à la suite d’un raid aérien israélien meurtrier.

En outre, le Hamas a indiqué que le corps de Shiri Bibas avait été « réduit en morceaux après avoir apparemment été mélangé à d’autres corps sous les décombres », reprochant à Israël d’avoir été derrière l’attaque qui a tué cette femme et ses deux enfants.

Selon les observateurs, alors que le Hamas reste engagé à remplir ses obligations dans le cadre du processus d’échange, les dernières accusations du régime risquent de compliquer les négociations délicates à ce sujet.

Les médiateurs facilitant la mise en œuvre de l’accord devraient recevoir dans les prochains jours les résultats de l’enquête interne du Hamas sur la « confusion des corps ».

Shiri Bibas faisait partie des 240 israéliennes qui ont été retenus à Gaza depuis l'opération de représailles Tempête d'Al-Aqsa menée par le Hamas, le 7 octobre 2023.

Le régime a répondu à l’opération en lançant une guerre génocidaire contre la bande de Gaza qui a duré plus de 15 mois, tuant plus de 48 300 Palestiniens. Ce chiffre inclut également ceux qui ont été tués depuis janvier 2025 lors des violations incessantes par Israël de l’accord de cessez-le-feu qui devrait mettre fin à cette guerre brutale.

Les Brigades al-Qassam, aile armée du Hamas, ont déjà diffusé des enregistrements vidéo de prisonniers israéliens admettant que les forces israéliennes avaient tué des membres de famille des prisonniers à Gaza lors de bombardements aveugles sur la bande côtière tout au long de la guerre.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV