Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Akbar Ahmadian, a discuté des derniers événements de la région avec Faleh al-Fayad, chef des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi).
Ahmadian et al-Fayad ont discuté, ce mardi 18 février, des derniers développements dans la région et des intérêts mutuels de Téhéran et de Bagdad.
Les menaces communes auxquelles sont confrontés les deux pays figuraient aussi parmi les questions abordées lors de la réunion qui s’est tenue à Téhéran.
Décrivant les liens entre les deux pays comme « très étroits et fraternels », Ahmadian a réaffirmé le soutien global de l’Iran à l’Irak.
Les Hachd al-Chaabi ont joué un rôle majeur dans la libération des zones contrôlées par Daech en Irak.
Les résidus de Daech, qui ont été vaincus par le gouvernement de Damas et ses alliés en Syrie fin 2019, mènent toujours des attaques terroristes sporadiques dans les deux pays arabes voisins.
L’Irak a mis en garde contre une résurgence de Daech après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad en décembre, et a souligné sa volonté de faire face à tout complot hostile.
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« Nous n’épargnerons aucun effort pour dissuader quiconque ose violer la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Irak », avait déclaré al-Fayad, le 13 décembre.
L’agence de presse irakienne Al-Maalomah, citant des sources bien informées ayant gardé l’anonymat, a rapporté le mois dernier que des éléments de Daech étaient actifs dans une dizaine de localités en Syrie.
Les sources ont ajouté qu’environ la moitié des armes utilisées par les terroristes de Daech sont fabriquées aux États-Unis, ce qui suggère que les extrémistes sont secrètement armés.
Elles ont affirmé aussi que les terroristes de Daech se déplacent librement dans de larges zones de la Syrie et que les forces d’occupation américaines ne prennent aucune mesure contre eux.
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Après que des éléments armés, dirigés par le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTC), ont pris la capitale syrienne, ce qui a conduit à la chute du gouvernement d’Assad le 8 décembre, Israël est rapidement intervenu et a saisi la zone tampon entre les hauteurs du Golan occupées par Israël et le territoire syrien.
Les troupes israéliennes ont progressé plus profondément en Syrie et les avions de combat du régime sioniste mènent des centaines d’attaques aériennes sur le pays.
