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Nettoyage ethnique: Israël interdit sournoisement aux personnes évacuées pour raisons médicales de retourner à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des patients palestiniens à leur arrivée à Rafah, après avoir été évacués de l’hôpital Nasser de Khan Younès en raison de l’opération terrestre israélienne, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 février 2024. ©Reuters

Un nettoyage ethnique se déroule de manière sournoise dans la bande de Gaza. Au cours des deux dernières semaines, des Palestiniens évacués pour raisons médicales ont été contraints de signer des documents stipulant qu’ils renonçaient à leur droit de retour, ce qui constitue une violation flagrante du droit international.

Dans une série de messages publiés le samedi 15 février, Mme Taleed El-Sabawi, professeure adjointe de droit à l’université Wayne State, a révélé cette affaire sur le réseau social X.

Des témoignages de patients évacués ont indiqué, selon elle, que des autorités israéliennes les ont obligés, aux points de contrôle de sortie, de signer des documents stipulant qu’ils ne pourraient pas retourner à Gaza.

Tout ceci s’est produit, selon Taleed El-Sabawi, sans que les organisations non gouvernementales impliquées dans la coordination des évacuations médicales en soient informées.

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Dénonçant l’absence de transparence de la part des autorités israéliennes, Taleed El-Sabawi a déclaré que ni l’entité sioniste ni aucune autre autorité n’a pas informé les ONG de cette démarche.

Elle a qualifié cette décision de violation du droit international, affirmant que « le document signé sous la contrainte est non valable, ce qui signifie qu’il ne vaut pas le papier sur lequel il a été signé. »

Sabawi appelle à une cessation immédiate de ces évacuations « sous contrainte » aussi vite qu’elles ont commencé. Elle a ajouté : « Israël pense que nous ne sommes pas attentifs, mais cela est loin d’être vrai. Il faut faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à cette pratique illégale et sournoise. »

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L’agression israélienne contre la bande de Gaza a débuté le 7 octobre 2023 lorsque le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa en représailles à des décennies de brutalités conte le peuple de la Palestine occupée.

Depuis lors, plus de 48 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués, tandis qu’une quasi-totalité des 2,3 millions d’habitants de Gaza a été contrainte de fuir leur foyer.

Israël a été contraint d’accepter le cessez-le-feu, le 15 janvier, après n’avoir atteint aucun de ses principaux objectifs de guerre, à savoir la libération de tous les captifs et l’élimination du Hamas à Gaza.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV