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Des geôliers israéliens ont délibérément infecté la nourriture des Palestiniens avec des virus

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats israéliens se rassemblent devant la prison militaire israélienne d'Ofer avant la libération attendue de prisonniers palestiniens, janvier 2025. ©Reuters

Un Palestinien libéré de la tristement célèbre prison d'Ofer en Israël, vient de révéler que l'administration de la prison a « délibérément » infecté la nourriture des personnes enlevées avec des virus.

S'exprimant lors de sa libération samedi, l'homme enlevé, dont le nom n'a pas été mentionné, a déclaré qu'en plus de torturer les Palestiniens enlevés et de leur amputer les membres, les geôliers israéliens leur causaient de graves maladies.

Il a également décrit la prison d’Ofer comme un véritable « cimetière de prisons ».

« Pendant six mois, nous avons souffert de furoncles, de gale et de toutes sortes de maladies de peau », a ajouté le détenu palestinien libéré.

« Ils nous ont vus ramper, incapables de marcher à cause du manque de nourriture et de médicaments. Mais ils s'en fichaient. »

Selon la Commission palestinienne des affaires des détenus et la Société des prisonniers palestiniens, 10 400 Palestiniens sont incarcérés dans les prisons israéliennes, sans compter ceux arrêtés à Gaza pendant le génocide commis par le régime dans la bande de Gaza.

Israël maintient les détenus palestiniens dans des conditions déplorables, sans normes d’hygiène adéquates, les privant de soins de santé adéquats, de nourriture, d’eau et de sommeil. Ils sont également soumis à la torture systématique, au harcèlement, aux abus, à la répression et à la négligence médicale.

Les organisations de défense des droits de l’homme affirment qu’Israël continue de violer tous les droits et libertés accordés aux personnes enlevées par la Quatrième Convention de Genève et les lois internationales.

En novembre 2024, le journal israélien Haaretz a rapporté que le service pénitentiaire israélien (IPS) suivait des politiques qui laissaient près de 25 % des détenus palestiniens atteints de gale.

Selon le rapport, des groupes de défense des droits de l'homme ont déposé une requête auprès de la Haute Cour d'Israël, affirmant que l'IPS n'a pas réussi à contenir la maladie.

La surpopulation dans les prisons israéliennes a alimenté l'épidémie, les conditions de détention s'étant aggravées lors de l'assaut israélien sur Gaza.

Le régime de Tel-Aviv n’a pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés de libérer les captifs et d’éliminer le groupe de résistance Hamas, malgré le meurtre d’au moins 48 264 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, à Gaza.

Après 15 mois de génocide, Israël a accepté les conditions de négociation de longue date du Hamas dans le cadre de la trêve à Gaza, qui a débuté le 19 janvier.

L’accord de cessez-le-feu est composé de trois phases, chacune d'une durée de 42 jours. Au cours de la première phase, 33 prisonniers israéliens seront libérés en échange d'environ 2 000 Palestiniens enlevés et détenus dans les prisons du régime.

Jusqu'à présent, le Hamas a libéré 19 prisonniers israéliens et cinq ressortissants thaïlandais en échange de 985 Palestiniens enlevés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV