Une attaque de drone israélienne contre un véhicule civil dans le sud du Liban a coûté la vie à trois civils libanais et en a blessé au moins quatre autres, dans une nouvelle violation de l'accord de cessez-le-feu signé entre le Liban et le régime sioniste.
Selon les médias libanais, le raid a ciblé le véhicule sur la route de Jarjouh dans la région d'Iqlim al-Tuffah samedi.
Le « missile guidé avec précision » tiré par le drone a provoqué une explosion qui a également blessé quatre femmes se trouvant à bord d'un véhicule à proximité, ont ajouté les rapports.
« Il s'agit d'une violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu et d'une continuation de la politique israélienne ciblant systématiquement les civils », a déclaré une source de sécurité libanaise à la chaîne de télévision Al-Manar. « Les victimes étaient des citoyens ordinaires, pas des combattants », insiste-elle.
Le régime a prétendu que l'attaque avait visé un haut commandant du mouvement de résistance libanais Hezbollah, une allégation démentie par des sources locales qui ont confirmé qu'aucune des victimes n'était un combattant du mouvement.
Cette dernière frappe s'ajoute à la liste d'agressions israéliennes perpétrées depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu en novembre 2024, après plus d'un an de guerre israélienne atroce contre le pays qui a tué plus de 3 000 personnes, dont des combattants du Hezbollah et des dirigeants tels que l'ancien secrétaire général du mouvement, Sayyed Hassan Nasrallah.
L'accord prévoyait le retrait de l'armée israélienne du sud du Liban dans un délai de 60 jours, un délai prolongé jusqu'au 18 février en raison du non-respect des engagements du régime.
Le Hezbollah, dont les frappes de représailles incessantes et réussies en réponse aux actes d'agression israéliens, ont forcé le régime à approuver l'accord de cessez-le-feu, s'est engagé à défendre la souveraineté libanaise contre de nouvelles attaques et a averti que les violations continues de Tel-Aviv entraîneraient une réponse appropriée.
L'attaque meurtrière du drone a été menée après une manifestation du peuple libanais dans la capitale Beyrouth contre les violations israéliennes de l'accord.
S'exprimant lors d'un rassemblement auquel le Hezbollah avait invité Mahmoud Qamati, vice-président du Conseil politique du mouvement, a déclaré : « La Résistance continuera à poursuivre le retrait de l'ennemi du Sud-Liban et n'acceptera aucune position officielle qui prolongerait la présence de l'ennemi sur notre territoire. »