Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a mis en garde contre les tentatives désespérées des ennemis de soumettre le peuple iranien par le biais de sanctions et de menaces, mais selon lui, ces mesures sont vouées à l’échec.
Lors d’une rencontre tenue jeudi 13 février avec des intellectuels et des représentants de l’élite de la province iranienne de Bushehr, le président a affirmé : « Nos ennemis souhaitent nous voir humiliés par leurs sanctions et leurs menaces, mais nous ne céderons pas à cette pression et nous surmonterons les défis en nous appuyant sur la force de notre peuple. »
Le président Pezeshkian a également critiqué la position ambivalente des États-Unis envers l’Iran, soulignant que le président américain Donald Trump prétend vouloir engager des négociations tout en imposant simultanément des sanctions sévères à l’encontre de Téhéran.
« Nous ne voulons pas que quiconque nous sanctionne », tout en précisant que ces mesures ne paralyseront pas les efforts de l’Iran, a-t-il affirmé avant de préciser sur le fait que le pays continuera à avancer en s’appuyant sur ses propres ressources et capacités internes.
En outre, Pezeshkian a réaffirmé l’engagement de l’Iran à établir des relations pacifiques et amicales avec tous les pays, en mettant l’accent sur l’importance de cultiver des liens cordiaux et amicaux avec les pays voisins.
Il a exprimé la volonté de l’Iran de négocier, tout en dénonçant les déclarations de Washington qui prétend vouloir dialoguer avec Téhéran. Pezeshkian a souligné que ces affirmations sont contradictoires, surtout lorsque les États-Unis restreignent l’accès des Iraniens à des produits essentiels, y compris les médicaments.
Le président iranien a également insisté sur l’importance de la solidarité, de l’interaction et d’une planification efficace pour résoudre les défis internes auxquels le pays est confronté.
Le 6 février, les États-Unis ont mis en place une nouvelle série de sanctions contre l’Iran, marquant un retour à la stratégie dite de « pression maximale » initiée par Trump contre la République islamique d’Iran.
Cette décision est intervenue deux jours après que le président américain a déclaré qu’il était prêt à relancer les négociations avec l’Iran, mais a signé un décret exécutif, rétablissant sa campagne dite de « pression maximale » contre Téhéran.