TV

Le président égyptien Sissi et le roi de Jordanie Abdallah II réaffirment leur position commune sur Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a accueilli le roi Abdallah II de Jordanie à l’aéroport du Caire pour des discussions sur la situation au Moyen-Orient, octobre 2023.©AFP

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi de Jordanie Abdallah II ont réaffirmé mercredi leurs position commune sur Gaza, un jour après que le président américain Donald Trump a rencontré le monarque jordanien à Washington. 

Les deux dirigeants ont affirmé « l'unité des positions égyptienne et jordanienne » concernant la reconstruction de Gaza, sans « déplacer le peuple palestinien de sa terre », selon un communiqué de la présidence égyptienne. 

Un communiqué distinct de la cour royale jordanienne a fait écho à cette position, soulignant leur « position commune » dans le rejet du déplacement forcé des Palestiniens. 

Les deux communiqués ont également souligné la volonté jordano-égyptienne de « coopérer » avec Trump dans la recherche d’une « paix juste et durable » en Asie de l’Ouest.

L'Égypte et la Jordanie ont été à l'avant-garde d'un intense effort diplomatique arabe s'opposant au projet de Trump de déplacer les Palestiniens de Gaza vers leurs territoires. 

Les allégations de Trump ont été accompagnés d'une suggestion selon laquelle l'aide américaine aux deux pays pourrait « éventuellement » être interrompue s'ils refusaient d'accepter les Palestiniens déplacés. 

À l'issue de sa rencontre avec Trump à Washington mardi, le roi Abdallah II a réaffirmé que la Jordanie restait « ferme » dans son opposition au déplacement forcé des Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie occupée.

A lire: Les Palestiniens n'auront pas le « droit de retour » à Gaza dans le plan de Trump

« C'est la position arabe unifiée », a écrit le roi Abdallah II de Jordanie sur les réseaux sociaux.

Le Caire a annoncé cette semaine qu'elle accueillerait un sommet des nations arabes plus tard ce mois-ci, où elle prévoit de présenter une « vision globale » pour la reconstruction de Gaza tout en garantissant que les Palestiniens restent sur leur terre. 

L’Égypte et la Jordanie, deux alliés clés des États-Unis, dépendent largement de l’aide étrangère, les États-Unis étant l’un de leurs principaux donateurs. 

Plus tôt mercredi, le Hamas a salué la Jordanie et l'Égypte pour leur position contre le déplacement des habitants de Gaza.

Le Hamas « apprécie les positions de nos frères en Jordanie et en Égypte qui rejettent le déplacement de notre peuple et affirment qu'il existe un plan arabe pour reconstruire Gaza sans déplacer ses habitants », a déclaré le groupe. 

Mardi, le président de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas a également salué la position du roi Abdallah II « en faveur des droits nationaux justes et légitimes de notre peuple ». 

Abbas a également exprimé sa gratitude à l'Égypte, à l'Arabie saoudite et à d'autres États arabes et alliés pour leur rejet de la proposition de Trump, selon l'agence de presse officielle palestinienne WAFA . 

Lire aussi: Les Égyptiens rejettent la proposition de Trump d’expulser les Palestiniens hors de Gaza

Le Hamas a également condamné ce qu'il appelle les « projets dits de « patrie alternative » », avertissant que de telles initiatives visent à « effacer l'identité de notre peuple palestinien et à éliminer sa juste cause ».

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV