Dans le cadre de l’intensification des attaques israéliennes en Cisjordanie, les forces du régime ont tué un jeune Palestinien lors d'un raid sur le camp de réfugiés de Nour Shams, situé dans la partie nord-ouest du territoire palestinien occupé.
L'agence de presse officielle palestinienne WAFA, citant un communiqué du ministère palestinien de la Santé, a rapporté dimanche soir qu'Eyas Adli Fakhri al-Akhras, 20 ans, a été tué sous les balles des forces israéliennes dans le camp Nour Shams, situé à trois kilomètres à l'est de Tulkarem.
La Société du Croissant-Rouge palestinien (SCRP) a précisé que ses ambulanciers avaient transféré Akhras vers un hôpital de Tulkarem où il a succombé à ses blessures.
Plus tard dans un communiqué, les Brigades al-Qassam, branche armée du mouvement de résistance islamique palestinien, Hamas, basé à Gaza, ont déploré la mort d'Akhras qui était l'un de ses combattants à Tulkarem.
Il a déclaré qu'un groupe de ses combattants avait participé à une opération de tirs et d'embuscade visant les troupes israéliennes dans le camp.
Dimanche à l’aube, les forces israéliennes ont lancé une opération dans le camp de réfugiés de Nour Shams dans le cadre d'une offensive en cours dans les camps voisins.
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré que Sundus Jamal Muhammad Shalabi, 23 ans, avait été tuée dans l'incident, et que son mari Yazan Abou Shola avait été grièvement blessé.
La future mère a succombé à ses blessures dès son arrivée à l'hôpital local, a indiqué le ministère.
« Les équipes médicales n'ont pas pu sauver la vie du bébé puisque l'occupation (israélienne) a empêché le transfert des blessés à l'hôpital », a-t-il ajouté.
L'armée israélienne a lancé une offensive de grande envergure en Cisjordanie occupée le 21 janvier, deux jours seulement après l'entrée en vigueur de l'accord de cessez-le-feu à Gaza entre le régime de Tel-Aviv et le Hamas.
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L’attaque a entraîné le déplacement de plus de 35 000 Palestiniens des camps de réfugiés de Jénine, Tulkarem et Far'a.
Selon les Nations Unies, environ 90 % des habitants des camps de réfugiés de Jénine et de Tulkarem ont été contraints de fuir.
Depuis le début de l’offensive, les forces israéliennes ont tué des dizaines de Palestiniens. Le 6 février, l’ONU a recensé 39 morts, dont 25 à Jénine, 10 à Tubas et quatre à Tulkarem. Trois autres personnes – dont une femme enceinte – ont été tuées dimanche dans le camp de réfugiés de Nour Shams.
L'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) affirme que les déplacements et les destructions dans le camp de Jénine ont transformé la zone en une « ville fantôme », tandis que le bureau des droits de l'homme de l'ONU affirme que les meurtres et la démolition de maisons « indiquent des violations continues du droit international ».
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Le centre israélien d'information pour les droits de l'homme dans les territoires occupés, B'Tselem, a déclaré qu'« Israël poursuit sa guerre totale contre le peuple palestinien », avec des soldats et des colons intensifiant leurs attaques en Cisjordanie occupée.
« Depuis le début du cessez-le-feu à Gaza, la Cisjordanie est en feu », a déclaré le centre dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux X.
« Ce n’est pas à cela que ressemble un cessez-le-feu », a-t-il ajouté.
