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Guterres appelle la communauté internationale à continuer de faire pression pour un cessez-le-feu permanent à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des déplacés palestiniens en route pour le nord de l’enclave, à Nousseirat, au centre de la bande de Gaza, le 29 janvier 2024. ©AFP

Le secrétaire général des Nations Unies a appelé la communauté internationale à faire pression pour un cessez-le-feu permanent à Gaza et la création d’un État palestinien.

« Nous devons continuer à faire pression pour un cessez-le-feu permanent à Gaza et la libération de tous les [captifs] sans délai », a posté dimanche Antonio Guterres sur son compte X.

« Un État palestinien viable et souverain vivant côte à côte avec Israël dans la paix et la sécurité est la seule solution durable », a-t-il ajouté.

Le 7 octobre 2023, le régime israélien, soutenu par les États-Unis et ses autres alliés occidentaux, a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, tuant des dizaines de milliers de Palestiniens.

Au cours de ses attaques sur le territoire assiégé, l’armée israélienne a spécifiquement ciblé les infrastructures civiles, notamment des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

Les raids militaires israéliens à Gaza ont également entraîné le déplacement des 2,3 millions d’habitants du territoire. Près de 70 % des structures de la bande de Gaza ont été détruites ou endommagées, de même que 92 % de toutes les habitations.

Par la suite et après plus de 15 longs mois, Israël s’est vu contraint d’accepter un accord de cessez-le-feu avec le mouvement de résistance Hamas le mois dernier.

Une organisation humanitaire a mis en garde contre les munitions non explosées d’Israël à Gaza

Les actes génocidaires du régime israélien ont tué au moins 47 000 civils, tout en faisant 110 000 blessés, la majorité étant des femmes et des enfants.

A lire: Israël continue de commettre un génocide à Gaza malgré l’accord de cessez-le-feu (Euro-Med)

En outre, environ 12 000 Palestiniens sont portés disparus, la plupart étant probablement morts. Selon le ministère de la Santé de Gaza, au moins 3 000 Palestiniens ont subi de graves brûlures et ont été défigurés, ce qui rend toute identification impossible.

« Les hôpitaux ne devraient jamais être une cible »

Tom Fletcher, sous-secrétaire général aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence des Nations Unies, a déclaré dimanche dans un message sur X : « Les hôpitaux ne devraient jamais être une cible. Nous devons reconstruire rapidement ».

Fletcher a également indiqué avoir visité l’hôpital Al-Shifa, le plus grand complexe médical de la ville de Gaza.

« Je suis ici à l’hôpital Al-Shifa. Un hôpital qui est aussi devenu un charnier. J’ai rencontré des médecins qui ont opéré sous les tirs de snipers, qui ont mis au monde des bébés, littéralement sous les attaques ».

« J’ai rencontré une vieille femme souffrant d’un cancer, dont le fils l’avait emmenée à l’hôpital, et elle l’a vu se vider de son sang sur la route à cause des tirs de snipers, puis elle a vu les travailleurs médicaux se faire tirer dessus alors qu’ils venaient l’aider », a-t-il ajouté.

Il a également raconté son expérience dans un hôpital où il a vu un message écrit sur le mur, exhortant la communauté internationale à agir et à soutenir le secteur de la santé de Gaza.

« Sur le mur du premier hôpital où je suis allé, il était écrit :  Souvenez-vous que nous avons fait ce que nous pouvions et qu’il est maintenant temps pour le monde de faire ce qu’il peut pour apporter cette aide à Gaza et reconstruire son secteur de la santé. »

A lire: Le plan de Trump pour déplacer les habitants de Gaza est voué à l’échec (Hezbollah)

Avant la campagne génocidaire, il y avait à Gaza, 36 ​​hôpitaux fonctionnels. 30 d’entre eux ont totalement été détruits et les six autres gravement endommagés.

Des centaines de Palestiniens déplacés qui cherchaient refuge dans ces établissements médicaux ont perdu la vie lors des attaques du régime.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV