Les autorités américaines sont pleinement conscientes des conséquences des sanctions et de la pression qu’elles exercent sur le peuple iranien depuis l’avènement de la Révolution islamique de 1979. Une politique que Trump a consciemment adoptée et que ses prédécesseurs, dont Joe Biden, ont poursuivie dans le but de faire capituler Téhéran face à Washington.
Les dirigeants des États-Unis cherchent à se présenter comme parmi les meilleurs êtres humains, tandis que les présidents de ce pays répètent constamment dans tous leurs discours et déclarations le mensonge selon lequel nous adhérons et défendons les principes humains et des droits de l’homme.
Ces verbiages des responsables américains interviennent à un moment où l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, le plus diplomatique du genre au monde contemporain, est dans l’impasse, non pas en raison de problèmes techniques, mais plutôt en raison de la réticence des États-Unis à lever les sanctions contre l’Iran.
Lors d’une rencontre, vendredi matin 7 février, avec un groupe de commandants de l’armée de l’Air et de la Défense aérienne de l’armée de la RII, le Leader de la Révolution islamique a évoqué la question des négociations avec les États-Unis et a affirmé : « Tout d’abord, il faut souligner que des négociations avec les États-Unis n’ont aucun effet sur la résolution des problèmes du pays. Nous devons bien le comprendre ; on ne doit pas nous faire croire que si nous nous asseyons à la table des négociations avec ce gouvernement, certains problèmes seront résolus. Non, négocier avec les États-Unis ne résout aucun problème. Pourquoi ? L’expérience le confirme ! »
Bernard Cornut, analyste politique partage son point de vue avec nous.