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Cessez-le-feu à Gaza : 183 prisonniers palestiniens et 3 captifs israéliens libérés

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Un Palestinien libéré des prisons israéliennes à son arrivée, acclamé par la foule, à Ramallah, en Cisjordanie occupée, le 8 février 2025. ©AFP

Le régime israélien a libéré 183 prisonniers palestiniens contre trois captifs israéliens, dans le cadre de la cinquième phase de l’échange de prisonniers entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et Israël après l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

Samedi 8 février, des bus transportant des prisonniers palestiniens libérés par le régime israélien sont arrivés dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée, sous un accueil chaleureux de la population.

Les médias israéliens ont rapporté que ces prisonniers ont été libérés de la prison d’Ofer, à l’ouest de Ramallah, et de la prison de Néguev, dans le sud de la Palestine occupée.

Un prisonnier palestinien libéré est accueilli par ses proches après avoir été libéré d’une prison israélienne dans le cadre d’un échange de prisonniers en vertu de l’accord de cessez-le-feu à Gaza entre le Hamas et Israël, à Ramallah, en Cisjordanie, le 8 février 2025. ©Reuters

La Commission pour les affaires des prisonniers palestiniens a annoncé dans un communiqué que parmi les prisonniers libérés, 42 viennent de Cisjordanie, 3 de Qods occupé, 27 de la bande de Gaza et 111 autres ont été arrêtés dans l’enclave palestinienne après l’opération du 7 octobre 2023.

Selon ce communiqué, 7 prisonniers libérés seront expulsés des territoires palestiniens occupés en raison des lourdes peines prononcées contre eux lors des dernières années.

D’après les sources d’information palestiniennes, certains prisonniers ont été transportés aux hôpitaux de Cisjordanie, en raison de leurs situations difficiles dans les prisons israéliennes.

Lire aussi : La libération de 110 prisonniers palestiniens a eu enfin lieu, après un retard d’Israël

En échange, les combattants des Brigades Qassam, branche militaire du Hamas, ont remis ce samedi aux membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) trois captifs israéliens, arrêtés lors de l’opération Tempête d’Al-Aqsa, le 7 octobre 2023.

Eli Sharabi, 52 ans, Or Levy, 34 ans, et Ohad Ben Ami, 56 ans, ont été libérés d’un lieu situé dans la ville de Deir al-Balah, au centre de Gaza.

Or Levy, Eli Sharabi et Ohad Ben Ami, captifs israéliens détenus à Gaza, ont été libérés par des combattants des Brigades Qassam à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 8 février 2025. ©Reuters

Un podium a été dressé dans la ville et des véhicules du CICR et des combattants des Brigades Qassam se trouvaient sur le lieu.

Des combattants armés contrôlaient et surveillaient la zone, et l’un d’entre eux a prononcé un bref discours sur la scène alors que trois captifs israéliens étaient sortis de véhicules.

Ben Ami et Sharabi ont tous deux été capturés dans la colonie de Be’eri, dans le sud de la Palestine occupée, lors de l’opération surprise et à grande échelle menée par le Hamas contre l’entité sioniste, le 7 octobre 2023.

Levy participait au festival de musique Nova et a été capturé ce jour-là.

Selon un communiqué de l’armée israélienne, les captifs libérés sont entrés dans les territoires occupés accompagnés d’officiers de l’armée et des services de renseignement israéliens.

Ils se trouvaient dans un établissement situé près de la barrière de Gaza pour un premier examen médical et la confirmation de leur identité.

Ils y ont retrouvé leurs proches, puis ont été transportés par hélicoptère vers un hôpital à Tel-Aviv pour rencontrer d’autres membres de leurs familles.

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À noter que l’accord de cessez-le-feu de Gaza est entré en vigueur le 19 janvier 2025 et vise à mettre fin à la guerre israélienne de 15 mois contre Gaza et à libérer les captifs toujours détenus dans le territoire sous blocus en échange de centaines de Palestiniens enlevés.

Israël a publié une liste de plus de 700 Palestiniens enlevés qui doivent être libérés dans le cadre de l’accord. Plus de 230 d’entre elles purgent des peines de prison à vie et seront définitivement envoyées en exil après leur libération.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV