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Les Jordaniens sont descendus dans la rue pour protester contre le plan de Trump pour Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les citoyens jordaniens ont protesté contre le plan controversé du président américain Donald Trump visant à déplacer les habitants de Gaza. ©IRNA

Les Jordaniens ont participé ce vendredi 7 février dans l’après-midi à des manifestations organisées pour protester contre le plan de Trump pour Gaza.

Des manifestations similaires ont eu lieu dans toutes les villes à travers le pays ayant pour slogan « Non à la colonisation, non à l’exode ».

Le plan de Trump pour Gaza ne cesse de provoquer indignation à travers le monde. Entre autres, le président de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas, a « fermement rejeté » mercredi la proposition de Trump concernant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis, rapporte la chaîne de télévision saoudienne Al-Arabiya.

« Le président de l’Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas et d’autres responsables palestiniens ont exprimé leur rejet catégorique des appels à s’emparer de la bande de Gaza et à déplacer les Palestiniens hors de leur patrie », a déclaré le bureau d’Abbas dans un communiqué, ajoutant que « les droits légitimes des Palestiniens ne sont pas négociables ».

« Personne n’a parlé avec nous de Gaza, mais aucune décision ne sera prise sans l’accord du leadership de la Palestine », a déclaré le leadership de l’Autorité autonome palestinienne à la chaîne saoudienne al-Arabiya. 

Le 4 février, Trump a demandé l’évacuation totale de la bande de Gaza, le déplacement de ses habitants vers des pays arabes voisins et la prise de contrôle de cette bande côtière par les États-Unis.

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Dans le même ordre d'idées, le président américain a déclaré jeudi que le régime israélien remettrait la bande de Gaza aux États-Unis après la fin de la guerre.

Suite aux allégations de Trump, de nombreux pays à travers le monde, en particulier les pays islamiques, dont l’Égypte, la Jordanie et l’Arabie saoudite, ont publié des communiqués exprimant leur opposition à ce plan.

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Dénonçant « un plan de nettoyage ethnique permettant aux États-Unis de s’emparer de Gaza », le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a affirmé : « Le plan de nettoyage de Gaza et de déplacement forcé du peuple palestinien s’inscrit dans la continuité du plan délibéré d’Israël pour anéantir la nation palestinienne. »

« La récente revendication des États-Unis de s’emparer de Gaza représente une attaque sans précédent contre les principes fondamentaux du droit international et de la Charte des Nations unies », a soutenu le responsable. M. Baghaï a souligné l’incompatibilité de telles actions avec « les principes fondamentaux du droit international et des droits de l’homme », appelant à leur rejet total de la part des membres de la communauté internationale.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV