Le cessez-le-feu entre Israël et le Liban, qui a été instauré il y a moins de trois mois, se révèle fragile face aux violations répétées de la trêve par des forces israéliennes.
La situation a pris une tournure préoccupante depuis jeudi soir 6 février, lorsque l’aviation israélienne a intensifié ses opérations militaires, lançant plusieurs frappes sur des zones situées à l’est et au sud du Liban.
Une nouvelle série de bombardements vient de nouveau violer le cessez-le-feu qui avait été mis en place pour calmer les tensions entre les deux parties.
Selon la chaîne d’information Al-Mayadeen, plusieurs zones de la région de la Bekaa, à l’est du Liban, ainsi que la périphérie de Kfoura, Wadi al-Zahrani et la ville d’al-Khraybeh ont été ciblées par des frappes israéliennes.
Dans le sud du pays, les villes de Houmine, Roumein et Zefta ont également été prises pour cibles. L’Agence nationale de presse libanaise (NNA) a confirmé qu’il s’agissait de deux frappes distinctes visant la vallée entre les villes de Bfaroueh et Azza, situées dans le district de Nabatieh.
Dans le même temps, des avions de chasse israéliens ont également violé l’espace aérien libanais, survolant plusieurs régions sensibles, y compris Rashaya, la Bekaa occidentale, ainsi que la ville d’Hermel, localisée dans le nord de la Bekaa, et même la capitale libanaise, Beyrouth.
La situation est d’autant plus tendue en raison du maintien de la présence des forces d’occupation israéliennes dans les villages frontaliers libanais. Malgré une date limite initiale pour leur retrait fixée au 27 janvier, les forces militaires israéliennes reste sur place.
Cet état de fait a conduit à une prolongation de l’accord de cessez-le-feu jusqu’au 18 février, mais la violation israélienne de l’accord persiste.
