Le Liban a officiellement déposé une nouvelle plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, dénonçant les violations répétées de l’accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah par Israël.
Selon un communiqué du ministère libanais des Affaires étrangères, la plainte, soumise mardi 4 février par la mission permanente libanaise à New York, accuse Israël d’avoir violé la résolution 1701 du Conseil de sécurité et l’accord de cessez-le-feu conclu fin novembre.
Le communiqué détaille les violations israéliennes dans le sud du Liban, incluant des attaques terrestres et aériennes ainsi que la destruction de maisons et de quartiers d’habitation.
Le communiqué dénonce aussi l’enlèvement de civils et de soldats libanais par les forces militaires israéliennes, ainsi que des agressions contre des citoyens retournant dans les villages frontaliers.
Un épisode tragique a eu lieu le 26 janvier, où des forces israéliennes ont ouvert le feu sur des Libanais rentrant chez eux, causant la mort d’au moins 15 personnes et blessant plus de 80 autres.
Le Liban appelle le Conseil de sécurité de l’ONU et les garants du cessez-le-feu à adopter « une position ferme et claire » contre les violations israéliennes et à travailler au renforcement de l’armée libanaise et des forces de maintien de la paix de l’ONU.
L’accord de trêve, négocié par les États-Unis et la France, était censé mettre fin à près de 70 jours d’agression israélienne et donnait au régime sioniste un délai de 60 jours pour retirer ses forces des zones occupées et en céder le contrôle à l’armée libanaise et aux Casques bleus de l’ONU.
Cependant, malgré l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les forces israéliennes ont envahi de nouvelles zones dans le sud du Liban au cours des 40 premiers jours du cessez-le-feu.
Des rapports indiquent que l’armée israélienne a lancé des frappes quasi quotidiennes sur des zones du sud du Liban durant cette période.