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Génocide à Gaza : le bilan s’élève à près de 62 000 morts

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens transportent des membres de leur famille tués lors du bombardement israélien du camp de réfugiés de Nusseirat vers un camion à l’hôpital Al-Aqsa à Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, le jeudi 15 février 2024. ©AP

Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a élevé à 61 709 son bilan des morts dus à la guerre génocidaire israélienne dans le territoire assiégé.

Salama Marouf, chef du bureau des médias, a publié ce chiffre dimanche 2 février, en ajoutant les 14 222 disparus désormais présumés morts aux 47 487 corps déjà transférés dans les hôpitaux.

S’adressant aux journalistes à l’hôpital al-Shifa, il a déclaré que les victimes comprenaient 17 881 enfants, dont 214 nouveau-nés.

Il a également noté que plus de 38 000 enfants palestiniens étaient devenus orphelins à cause de l’offensive israélienne contre Gaza.

« Plus de 6 000 Palestiniens ont été arrêtés par les forces israéliennes et des dizaines d’entre eux ont été torturés à mort en détention », a-t-il ajouté.

« Plus de 2 millions de Palestiniens ont été déplacés de force, et beaucoup ont été contraints de déménager plus de 25 fois en raison de l’absence de services essentiels. »

Dans le même temps, le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) a averti que les besoins à Gaza étaient « immenses ».

« Tout espoir de rétablissement nécessitera une réponse humanitaire à grande échelle, avec la collaboration de toutes les agences », a-t-il déclaré dans un message publié sur X.

Plus de corps retrouvés

L’agence de presse turque Anadolu a rapporté que des équipes de la Défense civile palestinienne dans la bande de Gaza auraient retiré, ce lundi 3 février, les restes de 20 Palestiniens tués par Israël au cours du génocide dans le territoire sous blocus.

Les corps ont été récupérés dans des tas de sable sur un terrain vide près d’une école-abri détruite dans la ville de Cheikh Zayed, au nord de Gaza, selon le rapport.

Certains corps ont été retrouvés dans un état de décomposition et de démembrement, tandis que d’autres étaient réduits à quelques os.

Israël a déclenché son assaut sanglant sur Gaza le 7 octobre 2023, après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené une opération historique contre l’entité usurpatrice en représailles à ses atrocités intensifiées contre le peuple palestinien.

Le régime israélien a été contraint d’accepter un cessez-le-feu à Gaza après avoir échoué à atteindre ses objectifs déclarés dans le territoire assiégé au cours d’une guerre génocidaire de 15 mois.

Le régime de Tel-Aviv n’a pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés, à savoir la libération des captifs israéliens et l’élimination du Hamas, malgré le nombre choquant de Palestiniens tués.

Il a accepté les conditions de négociation de longue date du Hamas dans le cadre de la trêve de Gaza, qui a été mise en vigueur le 19 janvier.

Lire aussi : Les Israéliens restreignent le retour des Palestiniens à Gaza via Rafah

Israël viole la trêve

Depuis lors, Israël a violé à plusieurs reprises l’accord de cessez-le-feu.

Un citoyen palestinien a été tué ce dimanche 2 février par les balles des forces d’occupation dans la ville d’al-Shawka, à l’est de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.

En outre, une Palestinienne a succombé à ses blessures après que l’armée du régime a bombardé la maison de sa famille à Rafah.

Une jeune fille palestinienne est également décédée des suites de ses blessures subies lors de l’agression israélienne contre Gaza.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV