La situation dans la bande de Gaza a atteint un niveau de gravité sans précédent dans l’histoire contemporaine, comme l’a constaté la rapporteuse spéciale des Nations Unies.
Reem Alsalem, rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes et les filles, ses causes et ses conséquences a déclaré dimanche que les attaques contre les femmes et les filles palestiniennes constituaient une part importante de la « stratégie systématique de génocide » du régime.
Alsalem a exprimé son inquiétude quant à la perpétration de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, soulignant que l’assassinat des Palestiniennes simplement parce qu’elles sont des femmes constitue un crime de guerre et un crime contre l’humanité.
L’experte onusienne a en outre souligné que la prise pour cible délibérée des femmes et la destruction des services de santé reproductive sont des actes de génocide commis par Israël contre les Palestiniens.
Un examen approfondi de la manière dont Israël agit révèle clairement que le ciblage délibéré de la fertilité de la population palestinienne est un pilier de la stratégie israélienne, a indiqué Alsalem, avant de mentionner la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide, qui interdit également les actes de génocide visant à empêcher la reproduction au sein d’un groupe particulier.
Elle a en outre expliqué que la destruction du système de santé, l’abandon des nouveau-nés à leur sort et la création de conditions intolérables pour les femmes enceintes et allaitantes sont des instruments de génocide dont le seul but est d’anéantir la population palestinienne.
Environ 800 000 femmes à Gaza ont été déplacées de force de leurs foyers et près d’un million de femmes et de filles souffrent d’une grave insécurité alimentaire, a-t-elle précisé.
Cette déclaration intervient une vingtaine de jours après que le régime israélien a prétendument mis fin à sa guerre génocidaire contre Gaza qui a coûté la vie à 47 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
En effet, alors qu’elle prétendait avoir mis fin à cet assaut militaire brutal, l’armée du régime a continué à tuer jusqu’à 500 autres Palestiniens.
