Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et son homologue britannique David Lammy ont abordé mercredi les relations bilatérales et les évolutions régionales lors d'un entretien téléphonique initié par la partie britannique.
Lors de cet appel téléphonique, Araghchi a souligné la nécessité de mettre un terme aux crimes et à l'agression du régime israélien en Asie de l’Ouest.
Il a réitéré le soutien de l'Iran à la prolongation de l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza conclu au début du mois, dans l'espoir de mettre fin à la guerre génocidaire menée depuis 15 mois par le régime sioniste contre le territoire côtier, qui a jusqu'à présent coûté la vie à au moins 47 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
Il a également appelé à la prolongation d'un accord similaire au Liban, qui fait aussi l’objet d’une agression israélienne qui a tué au moins 3 961 personnes, dont de hauts responsables de la Résistance, avant qu'un accord de cessez-le-feu ne soit conclu en novembre dernier.
Malgré la conclusion des accords de cessez-le-feu au Liban et à Gaza, le régime sioniste ne cesse de les violer.
Araghchi a également mis en garde contre toute escalade des tensions au Yémen, où le régime sioniste, les États-Unis et le Royaume-Uni lancent de lourdes attaques meurtrières dans le but de mettre un terme aux opérations pro-palestiniennes de Sanaa.
Il a prévenu qu’une telle agression représentait une menace pour la stabilité et la sécurité régionales.
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Le diplomate iranien a réaffirmé que la République islamique d'Iran a toujours soutenu la paix et la stabilité dans la région et qu'elle n'épargnera aucun effort à cette fin.
Il a également expliqué la position de l'Iran concernant les activités nucléaires pacifiques, soulignant que la République islamique était toujours prête à s'engager dans un dialogue basé sur ses principes et ses intérêts nationaux.
Il a précisé que cette approche n’était pas nouvelle et constituait la base des discussions précédentes.
L'Iran et le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont relancé les négociations sur le programme d'énergie nucléaire iranien dans l'espoir de rétablir l'accord nucléaire de 2015 entre la République islamique et les pays du monde, y compris le trio européen.
Après le retrait unilatéral et illégal des États-Unis de l’accord en 2018, le trio a tenté de ramener Washington à la table de négociations tout en respectant ses propres engagements dans le cadre de l’accord, sans arriver pour autant à rien faire dans ce sens. Et qui plus est, il s'est, lui-même, dérobé à ses engagements envers l'accord, en imposant davantage de sanctions illégales contre Téhéran.
Toujours lors de cette conversation téléphonique, les ministres iranien et britannique des Affaires étrangères ont discuté de certaines questions consulaires ainsi que de l'état actuel des relations bilatérales, soulignant l'importance de poursuivre les consultations diplomatiques.