Mercredi 29 janvier, le ministère libanais de la Santé a fait part de cinq blessés lors d’une frappe de drone lancée par l’armée israélienne sur la ville de Majdal Selm, dans le sud du pays.
L’attaque de drone a été menée alors que les habitants rentraient chez eux, au mépris des menaces du régime israélien.
Mardi 28 janvier, 24 personnes ont été blessées à Nabatieh, dans le sud du Liban, lors des frappes aériennes israéliennes, a indiqué le ministère de la Santé.
Les médias d’État libanais ont rapporté qu’au moins quatre personnes ont été enlevées par les militaires israéliens alors qu’elles inspectaient leur maison pour vérifier qu’elle n’était pas endommagée après leur retour dans la région.
En réaction aux frappes aériennes israéliennes sur la ville de Nabatieh, un haut responsable du Hezbollah, Mohammad Raad, a considéré comme « sacré et légitime » le droit du peuple libanais à faire face aux attaques israéliennes, déclarant que ce droit doit être exercé au moment et à l’endroit jugés nécessaires pour protéger la sécurité du pays.
Lors des frappes israéliennes qui ont eu lieu les 26 et 27 janvier lorsque des milliers de personnes rentraient chez elles, au moins 24 personnes, dont six femmes, ont été tuées et plus de 140 autres, dont 12 enfants, blessées dans le sud du Liban.
Israël viole le cessez-le-feu du 27 novembre 2024 avec le mouvement de résistance libanais Hezbollah.
En vertu de l’accord de cessez-le-feu, l’armée israélienne était censée se retirer du Liban le 26 janvier.
Le Premier ministre par intérim du Liban, Najib Mikati, a condamné les frappes israéliennes, les qualifiant de « nouvelles violations » de la souveraineté libanaise et de « violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu ».
Conformément aux dernières données du ministère libanais de la Santé, Israël a tué au moins 83 personnes au Liban, depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu.
