Le Liban a de nouveau été la cible de frappes aériennes de l’armée du régime sioniste, en violation de l’accord de cessez-le-feu; au moins 24 personnes ont été blessées.
D’après les informations communiquées par la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen, le régime sioniste a mené mardi soir au moins deux offensives dans la région de Nabatieh, dans le sud du pays. Une première frappe a touché la ville de Nabatieh al-Fawqa, faisant 20 blessés, comme l’a précisé le ministère de la Santé. Une seconde frappe a été rapportée dans la ville voisine de Zawtar al-Sharqiyah, causant quatre blessés supplémentaires.
Selon l’agence de presse officielle National News Agency (ANI), vers 19 h 30, heure locale, un drone ennemi israélien a mené une frappe avec un missile guidé visant un petit camion transportant des légumes près de la ville de Nabatieh à environ 10 kilomètres de la frontière avec Israël.
Selon le ministère de la Santé, 20 personnes ont été blessées dans cette frappe et quatre autres dans un deuxième raid qui a visé selon ANI une route deux kilomètres plus loin.
Ceci alors que l’armée libanaise a indiqué que ses forces escortaient les résidents déplacés retournant dans les villes frontalières du Sud.
Le régime israélien a, ces dernières semaines, persisté dans des violations du cessez-le-feu, et ces attaques se sont poursuivies même après l’expiration du délai de 60 jours pour le retrait des forces israéliennes, le 26 janvier.
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Après que la Maison Blanche a indiqué qu’un accord entre le Liban et Israël sera prolongé jusqu’au 18 février, Israël a refusé de retirer ses troupes et les forces du régime ont procédé à de nouvelles attaques dans le sud du Liban. Le dimanche 26 janvier, 22 personnes ont été tuées et 120 autres blessées alors qu’elles tentaient de rentrer chez elles, ont déclaré les autorités libanaises.
Lundi, le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a rejeté toute prolongation du délai de retrait israélien, déclarant qu’il ne devrait y avoir « aucune prolongation, même d’un seul jour ».
Il a déclaré que la Résistance se réserve « le droit d’agir comme elle l’entend en ce qui concerne la forme, la nature et le moment de la confrontation ».