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Jebelli confirme la détention d'un journaliste de l'IRIB dans les territoires occupés

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Le directeur de la Radiodiffusion de la République islamique d’Iran, Peyman Jebelli, a déclaré qu’un journaliste de l’IRIB avait été arrêté par les forces israéliennes dans les territoires occupés.

Peyman Jebelli a révélé ce mardi 28 janvier qu’après des enquêtes approfondies, il a été confirmé que le journaliste a été emprisonné par le régime israélien.

Soulignant le caractère sensible de la question, le président de l’IRIB a noté que la famille du journaliste détenu avait préféré ne pas rendre l’affaire publique, ce qui a compliqué les efforts pour obtenir sa libération.

Il a souligné que le journaliste reste en captivité dans les territoires occupés et ne se trouve pas à Gaza.

Jebelli a déclaré : « Nous espérons qu’il sera bientôt libéré. »

Les journalistes travaillant dans les territoires palestiniens sont confrontés à des risques accrus lorsqu’ils couvrent le génocide, en particulier en raison des attaques terrestres et aériennes israéliennes, ainsi que des défis tels que les communications perturbées, les pénuries d’approvisionnement et les pannes de courant.

Malgré ces dangers, les journalistes palestiniens continuent de documenter les atrocités de la guerre, servant d’yeux et d’oreilles à la communauté internationale pendant l’une des guerres les plus meurtrières du début du XXIe siècle.

Le mois dernier, le Hamas a condamné la prise pour cible et le meurtre de journalistes et de professionnels des médias par les forces israéliennes à Gaza, qualifiant de tels actes de « crime de guerre ».

Le communiqué souligne que de telles attaques visent à « terroriser les journalistes palestiniens et à les empêcher d’exercer librement leur métier en dénonçant les crimes et les atrocités commises par l’armée d’occupation contre notre peuple et notre terre ».

Depuis le début de la guerre israélienne, un nombre sans précédent de journalistes et de professionnels des médias a été arrêté –souvent sans inculpation– dans ce qu’eux-mêmes et leurs avocats qualifient de « représailles pour leurs commentaires ».

Plus de 200 journalistes ont également été tués depuis qu’Israël a lancé ses frappes en octobre 2023.

Néanmoins, les professionnels des médias restent déterminés à rendre compte de l’évolution de la situation à Gaza, même après le récent cessez-le-feu entre le Hamas et Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV