L'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban a été prolongé d'environ trois semaines supplémentaires après que le régime sioniste a refusé de retirer ses forces conformément à l'accord initial.
L'annonce a été faite dimanche par la Maison Blanche dans un communiqué officiel, confirmant que l'accord entre le Liban et Israël restera en vigueur jusqu'au 18 février 2025.
Le communiqué a ajouté que le Liban, Israël et les États-Unis tiendront également des négociations pour le retour des prisonniers libanais enlevés après le 7 octobre 2023.
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a également confirmé la prolongation de la trêve, assurant que le Liban la respectera.
Selon l'accord de cessez-le-feu mis en vigueur entre Israël et le Hezbollah en novembre, les troupes israéliennes devaient se retirer du sud du Liban ce dimanche 26 janvier.
« Le gouvernement libanais réaffirme son engagement (...) à continuer de mettre en œuvre l'accord de cessez-le-feu jusqu'au 18 février 2025 », a souligne Mikati dans un communiqué, selon l'agence de presse AFP.
Cela intervient après que plus tôt dimanche, les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des Libanais qui tentaient de rentrer chez eux dans le sud, tuant au moins 22 civils et en blessant plus de 120 autres.
Les citoyens libanais ont cependant promis de retourner dans leurs villages et leurs villes, malgré les menaces israéliennes.
Le retrait était stipulé dans un accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement de résistance libanais, Hezbollah.
Les forces du régime sioniste n'ont cependant pas quitté les zones occupées, ce qui constitue une violation flagrante de l'accord de trêve et une atteinte à la souveraineté du Liban.
Au cours du week-end, l'armée israélienne a averti les Libanais de ne pas retourner dans leurs villes natales du sud du pays et a érigé des barricades dans la région.
Israël a été contraint de se soumettre au cessez-le-feu avec le Hezbollah le 27 novembre 2024, après avoir subi de lourdes pertes sur le champ de bataille et n’avoir pas réussi à atteindre ses objectifs malgré la mort de plus de 4 000 personnes au Liban.
