Faisant fi du cessez-le-feu, les forces israéliennes ont ouvert le feu dimanche 26 janvier sur des Palestiniens qui s’étaient amassés près d’une barrière militaire, les empêchant de rentrer chez eux dans le nord de la bande de Gaza.
Au moins deux personnes ont été tuées et sept blessées, dont un enfant, par les tirs israéliens, ont indiqué des sources médicales.
Les forces israéliennes ont tué dimanche un jeune Palestinien et en ont blessé deux autres à l’ouest du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza.
Les militaires israéliens ont également abattu un jeune homme dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Selon les sources hospitalières, les forces du régime sioniste ont ouvert le feu sur un groupe de civils déplacés attendant dans le froid d’être autorisés à rentrer chez eux dans le nord de la bande de Gaza.
Des véhicules militaires, positionnés le long du corridor de Netzarim, qui sépare le nord et le sud de la bande de Gaza, ont bloqué la route aux Palestiniens, qui s’attendaient à pouvoir marcher vers le nord après une deuxième phase de l’échange de prisonniers samedi soir.
Le Hamas a précédemment annoncé dans un communiqué qu’en bloquant le retour des Palestiniens déplacés, Israël violait l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier pour mettre fin à plus de 15 mois de campagne de génocide et de nettoyage ethnique menée par le régime israélien. « L’occupation israélienne retarde la mise en œuvre des termes de l’accord », affirme le Hamas.
Tel-Aviv a pour sa part annoncé qu’il n’autoriserait pas le retour des Palestiniens déplacés dans le nord de Gaza tant que la captive israélienne Arbel Yehud ne serait pas libérée.
Le Hamas a jusqu’à présent libéré sept captives en échange de 290 Palestiniens détenus par Israël. Le mouvement de résistance palestinien a annoncé que les responsables concernés avaient informé les médiateurs que Yehud était vivante et avaient fourni toutes les garanties nécessaires pour sa libération.
Selon les derniers chiffres fournis par le ministère de la Santé de Gaza dimanche, le bilan des victimes des hostilités du régime s’élève désormais à 47 306 morts.
Le ministère a déclaré que les hôpitaux avaient reçu 23 corps au cours des 72 dernières heures - 14 « récupérés sous les décombres », cinq qui « ont succombé à leurs blessures » d’avant, et quatre nouveaux décès.
À en croire les secouristes et les responsables de la santé à Gaza, des milliers de corps se trouvent toujours sous les décombres ou sur les routes, sans que les équipes d’ambulance et de défense civile parviennent à les atteindre.
