Le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, Abdul-Malik al-Houthi, a mis en garde que si le régime sioniste continue de violer l’accord de cessez-le-feu à Gaza, les combattants yéménites reprendront leurs opérations contre Israël.
Cet avertissement a été formulé lors d’un discours télévisé du leader d’Ansarallah, dimanche 26 janvier, dans le contexte de l’opération militaire à grande échelle du régime israélien dans la ville occupée de Jénine, en Cisjordanie.
Al-Houthi a précisé que le Yémen surveille attentivement la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, tout en indiquant que la Résistance suit avec attention les événements de Jénine et de la Cisjordanie.
Il a averti le régime israélien que la reprise des opérations militaires yéménites serait immédiate si Israël reprenait la guerre.
Qualifiant les États-Unis et Israël de « menaces pour les nations », Al-Houthi a appelé à une « prise de conscience, de responsabilité et d’action » face aux projets des ennemis.
Il a également qualifié le projet sioniste de « dangereux » et de « destructeur » pour le monde musulman, exhortant les pays musulmans à s’unir pour contrer les complots conçus par le régime israélien et les États-Unis.
Al-Houthi a déclaré : « Nous nous dresserons contre le mal américain et le projet sioniste. L’Amérique est la cause du mal, de la guerre et de l’asservissement des nations. »
Il a souligné que « les Arabes et les musulmans doivent savoir que la soumission à l’Amérique et au régime sioniste les maintiendrait dans cet asservissement ».
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a, pour sa part, critiqué Israël pour avoir retardé la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza après que les forces israéliennes ont tué et blessé des Palestiniens qui tentaient de retourner dans le nord.
Le cessez-le-feu du 19 janvier représente une étape cruciale pour Gaza, mettant un terme à 15 mois de violence qui ont laissé le territoire en ruines.
Le mouvement Ansarallah a décrit la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas comme le résultat de la résilience face à la guerre génocidaire et aux actes brutaux de l’armée israélienne.