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Gabon : le premier tour de l'élection présidentielle fixé au 12 avril

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président de transition du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, lors d'une parade marquant le premier anniversaire de son arrivée au pouvoir par un coup d'État, le 30 août 2024 à Libreville. ©AFP

Après le coup d’État survenu en avril 2023, le Gabon se prépare à des élections présidentielles visant à transférer le pouvoir aux civils. Le Conseil des ministres a confirmé que ces élections se tiendront le 12 avril prochain.

En novembre, le Gabon a voté oui lors d’un référendum à une nouvelle constitution, les dirigeants militaires ayant ainsi respecté leurs promesses de prendre des mesures nécessaires pour rétablir l’ordre constitutionnel.

Cette nouvelle Constitution limite le nombre de mandats présidentiels à deux, de sept ans chacun, tout en stipulant l’absence de Premier ministre et interdisant le transfert dynastique du pouvoir.

Cependant, certains observateurs expriment des inquiétudes quant à l’utilisation de ce processus par le gouvernement militaire pour rester au pouvoir.

Récemment, un nouveau code électoral a été adopté, autorisant les commandants militaires à se présenter aux élections, sous certaines conditions.

Cela signifie que le président par intérim du Gabon, Brice Oligui Nguema, chef de la transition, qui n’a pas caché ses ambitions d’être élu président, bénéficie d’une exception pour se présenter aux élections d’avril.

Nguema a accédé au pouvoir lors d’un coup d’État, le huitième en Afrique de l’Ouest et centrale entre 2020 et 2023, qui a mis fin au long règne d’Ali Bongo sur ce pays riche en pétrole, mais en difficulté économique.

Ali Bongo, au pouvoir pendant 14 ans, a été renversé peu après avoir été proclamé vainqueur d’une élection contestée, jugée frauduleuse par l’armée et l’opposition. Son mandat avait débuté après la mort de son père, Omar Bongo, qui avait dirigé le pays pendant plus de 41 ans.

L’opposition et les initiateurs du coup d’État ont tous deux dénoncé la corruption généralisée et la mauvaise gouvernance du régime des Bongo.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV