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Quinze morts et plusieurs blessés dans une attaque de l'armée israélienne contre un village dans le sud du Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
De la fumée s'échappe du site d'une frappe aérienne israélienne dans le village libanais de Khiam, près de la frontière entre le Liban et la Palestine occupée. ©AFP/Archives

Bien que le délai de 60 jours pour quitter le pays ait expiré, l'armée israélienne est toujours présente dans le sud du Liban. Les forces israéliennes ont même ouvert le feu sur des Libanais qui rentraient chez eux, au sud du pays, tuant quinze civils et en blessant plus de 80 autres.

L'armée du régime sioniste a ouvert le feu ce dimanche matin sur des habitants du sud du Liban qui tentaient de revenir dans leurs villages, faisant 15 morts et plus de 80 blessés, selon le ministère libanais de la Santé qui a précisé que "les agressions de l'ennemi israélien contre des citoyens qui tentaient de revenir dans leurs villages ont eu lieu à Houla et à Kfar kila", deux localités frontalières.

D'autres rapports indiquent qu'un drone israélien a ciblé des habitants du village de Bani Hayyan, faisant plusieurs blessés. 

De plus, un drone israélien a largué des bombes sonores sur un rassemblement de citoyens libanais dans le triangle Houla-Majdal Silm-Shaqra, dans le sud du Liban.

Ce dimanche, le délai de 60 jours pour le retrait complet des soldats israéliens du sud du Liban a expiré. Le retrait était stipulé dans un accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement de résistance Hezbollah. Les forces du régime n'ont cependant pas quitté les zones occupées, ce qui constitue une violation flagrante de l'accord de trêve et une atteinte à la souveraineté du Liban.

Au cours du week-end, l'armée israélienne a averti les Libanais de ne pas retourner dans leurs villes natales dans le sud du pays et a érigé des barricades dans la région.

Le Hezbollah a soutenu les Palestiniens de la bande de Gaza après qu'Israël a déclenché une guerre génocidaire sur le territoire assiégé le 7 octobre 2023, lançant de nombreuses attaques de représailles contre des cibles dans les territoires occupés.

Israël a été contraint d’accepter le cessez-le-feu avec le Hezbollah le 27 novembre 2024, après avoir subi de lourdes pertes sur le champ de bataille et échoué à atteindre ses objectifs malgré la mort de plus de 4 000 personnes au Liban.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV