Des centaines de personnes ont manifesté samedi dans la capitale suédoise, Stockholm, exigeant la traduction en justice des hauts responsables israéliens pour les atrocités commises pendant la guerre à Gaza.
Les manifestants se sont rassemblés dans la région d’Odenplan, soulignant leur solidarité avec la Palestine et la nécessité de demander des comptes aux responsables israéliens, en particulier au Premier ministre Benjamin Netanyahu et à l’ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant.
Les manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Enfants tués à Gaza », « Écoles et hôpitaux bombardés » et « La Palestine est libre pour toujours ».
La guerre israélienne à Gaza a tué plus de 46 000 Palestiniens et laissé plus de 38 000 enfants palestiniens orphelins depuis octobre 2023, a rapporté jeudi un responsable du ministère de la Santé à Gaza.
S’adressant à l’agence Anadolu, Zaher al-Wahidi a déclaré que la guerre avait également laissé au moins 13 901 femmes veuves.
Il a expliqué qu’environ 32 151 enfants ont perdu leur père, 4 417 ont perdu leur mère et 1 918 ont perdu leurs deux parents.
« Ces chiffres reflètent l’ampleur de la douleur que subit la population de Gaza, ce qui exige que chacun travaille de toute urgence pour alléger les souffrances des orphelins et des familles touchées et reconstruire leur vie », a souligné al-Wahidi.
La semaine dernière, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a tiré la sonnette d’alarme sur la crise de santé mentale qui touche la quasi-totalité des 1,1 million d’enfants de la bande de Gaza en raison de la guerre israélienne en cours dans le territoire sous blocus.
L’UNICEF a révélé que les enfants de Gaza souffrent de cauchemars, d’une anxiété intense et d’une peur paralysante causées par les bombardements incessants, la perte de membres de leur famille et l’aggravation de la crise humanitaire. Les experts en santé mentale préviennent que les profonds effets psychologiques de la guerre sur ces enfants pourraient perdurer pendant des générations.
Cette annonce intervient peu de temps après qu’une étude récente a révélé l’impact dévastateur de la guerre d’Israël sur les enfants de Gaza, révélant que 96 % d’entre eux pensent que leur mort est imminente et que près de la moitié d’entre eux souhaitent la mort pour échapper à leur traumatisme.
Avec des symptômes allant des cauchemars à l’agressivité, le bilan psychologique est inimaginable. Les experts préviennent que les atrocités israéliennes en cours risquent de façonner un avenir défini par des cicatrices psychologiques profondément enracinées.
