L'ambassadeur permanent de la RII auprès de l'ONU a rejeté les accusations sans fondement d'Israël sur l’envoi clandestin d’armes au Liban par l'Iran, les qualifiant d'excuse pour justifier le mépris flagrant du régime de Tel-Aviv pour l'accord de cessez-le-feu avec Beyrouth.
« Cette fausse allégation n’est rien d’autre qu’une excuse pour justifier les violations répétées par le régime israélien de la résolution 1701 du Conseil de sécurité en 2006 et son mépris flagrant de l’accord de cessez-le-feu avec le Liban », a déclaré, le vendredi 24 janvier, Amir Saïd Iravani, dans des lettres adressées au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et au président tournant du Conseil de sécurité, Amar Bendjama, en réaction aux accusations formulées, le 13 janvier, par l'ambassadeur israélien à l'ONU, Danny Danon.
« Israël n’a aucune intention de respecter ses engagements et se retirer du Sud-Liban après le délai de 60 jours, conformément aux exigences établies. Au lieu de cela, il lance des accusations sans fondement pour légitimer son occupation illégale continue du territoire libanais », a-t-il déploré, dénonçant les allégations sans fondement et erronées formulées par le régime israélien accusant l'Iran de faire entrer en contrebande des systèmes d'armes avancés au Liban.
Iravani a appelé le Conseil de sécurité à contraindre le régime israélien à respecter pleinement ses obligations en vertu de l’accord de cessez-le-feu, à cesser immédiatement ses violations de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Liban et à retirer sans délai ses forces du sud du Liban.
« L’absence de mesures décisives ne fera qu’encourager le régime à commettre de nouvelles violations et à mettre en danger la paix et la sécurité en Asie de l’Ouest », a-t-il averti.
L'ambassadeur permanent de l'Iran auprès de l'ONU a également rejeté avec véhémence des accusations sans fondement formulées contre la République islamique d'Iran par des représentants des États-Unis et de la Grande-Bretagne lors de la réunion publique du Conseil de sécurité tenue le 25 janvier.
« L’attribution d’activités destructrices et déstabilisatrices dans la région à la République islamique d’Iran est totalement infondée et dépourvue de toute crédibilité », a ponctué Iravani pour lequel, tout cela s'inscrit dans le cadre des tentatives délibérées qui visent à détourner l’attention de l'opinion publique du génocide et des crimes de guerre commis par le régime israélien à Gaza.
« La complicité indéniable des États-Unis et de la Grande-Bretagne dans la facilitation de ces crimes est pleinement documentée; c'est leur soutien inconditionnel qui a encouragé le régime israélien à commettre plus effrontément ses crimes et cela en toute impunité », a regretté le haut diplomate iranien avant de réitérer les positions de principe de la République islamique qui consiste à exiger la fin de l’occupation israélienne, l'établissement d’une paix juste et durable et la restauration du droit du peuple palestinien à l’autodétermination conformément au droit international.