Mohammad Eslami, directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), a déclaré que 70 milliards de kilowattheures d’électricité d’origine nucléaire ont été injectés dans le réseau électrique iranien.
« L’unité 1 de la centrale nucléaire de Bouchehr a injecté 70 milliards de kWh d’électricité dans le réseau national », a déclaré Eslami lors d’une réunion avec des entrepreneurs iraniens, où il a évoqué les avantages de l’utilisation de l’énergie nucléaire pacifique pour répondre aux différents besoins du pays.
« Pour produire cette quantité d’énergie, il aurait fallu 105 millions de barils de pétrole », a-t-il déclaré, ajoutant que l’électricité d’origine nucléaire produite jusqu’à présent a permis d’économiser 8 milliards de dollars en dépenses énergétiques, alors que l’investissement total pour le lancement [de l’unité 1] de la centrale nucléaire de Bouchehr s’estime seulement à 1,8 milliard de dollars.
Soulignant les avantages de l’énergie nucléaire pacifique, Eslami a déclaré que chaque kilo d’eau lourde vaut environ 1 000 dollars, tandis que chaque gramme de 300 dérivés obtenus à partir du composé peut se vendre pour des dizaines de milliers de dollars.
Selon le responsable, chaque tonne de méthanol produite à partir d’eau lourde vaut 1,2 million de dollars, tandis que le méthanol produit dans les installations pétrochimiques est à un coût inférieur à 500 dollars par tonne.
Eslami a souligné que l’eau lourde produite en Iran est au plus haut degré de pureté au monde, ce que même les États-Unis et les pays occidentaux ont reconnu.
« L’Iran occupe actuellement 12,5 % du marché mondial de l’eau lourde, mais il est possible d’augmenter cette part en fonction d’une demande croissante », a-t-il déclaré.
Plus tôt ce mois-ci, Eslami avait déclaré que le pays envisageait de mettre en place les deuxième et troisième unités de la centrale nucléaire de Bouchehr.
Il a également évoqué les projets de construction de nouvelles centrales électriques dans les provinces de Bouchehr, Khuzestan, Hormozgan et Sistan-et-Baloutchistan pour produire 20 000 mégawatts d’électricité d’origine nucléaire au cours des 17 prochaines années.