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Trump lève les sanctions contre les colons violents alors que les Israéliens attaquent des villes de Cisjordanie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des colons israéliens prennent d'assaut un village de Cisjordanie, incendiant des voitures et des maisons. ©Getty Images

Le président américain Donald Trump a annulé un décret qui imposait des sanctions aux colons israéliens extrémistes impliqués dans des attaques violentes contre des Palestiniens en Cisjordanie occupée.

Lundi, Trump a révoqué le décret 14115 de février 2024, signé par son prédécesseur Joe Biden pour autoriser l’imposition de sanctions « aux personnes portant atteinte à la paix, à la sécurité et à la stabilité en Cisjordanie », a annoncé la Maison Blanche.

Le décret de Biden a désigné 17 colons israéliens d’extrême droite et 16 entités, leur interdisant l'accès à tous les biens et actifs américains ainsi qu'au système financier américain. La décision de Trump, qui devrait intensifier les attaques contre les Palestiniens, est intervenue quelques heures après que des colons israéliens armés, protégés par les troupes d’occupation, se sont déchaînés dans plusieurs zones de Cisjordanie.

Ils ont incendié des maisons et des magasins palestiniens dans les villages d’al-Funduq, Jinsafut et Masafer Yatta, et ont vandalisé des véhicules près de la ville de Dura et du camp de réfugiés de Fawwar, appelant au meurtre et au déplacement forcé du peuple palestinien.

La violence des colons s’est considérablement intensifiée depuis le 7 octobre 2023, lorsqu’Israël a déclenché une guerre génocidaire contre la bande de Gaza.

Le régime usurpateur n’a pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés de libération des captifs et d’élimination du groupe de résistance Hamas malgré le massacre de plus de 47 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, à Gaza. Il a donc fini par accepter un cessez-le-feu à Gaza, qui est entré en vigueur dimanche matin, cédant aux conditions de négociation de longue date du Hamas.

Les Israéliens d’extrême droite ont rejeté l’accord de trêve, insistant au contraire sur le fait que l’assaut sanglant sur Gaza devait se poursuivre.

Le HCDH tire la sonnette d’alarme face aux violences des colons

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) en Palestine s’est également dit « alarmé » par une nouvelle vague de violences perpétrées par les colons et les forces israéliennes en Cisjordanie occupée, qui coïncide avec la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

Dans un communiqué, il a déclaré que les violences des colons s’accompagnaient de restrictions israéliennes renforcées sur la liberté de mouvement des Palestiniens, notamment la fermeture des points de contrôle et l’installation de nouvelles portes, entraînant l’enfermement de communautés entières.

Soulignant les multiples attaques récentes de colons contre des villages palestiniens ainsi que le raid mené lundi par les forces israéliennes dans plusieurs villes de Cisjordanie, qui a tué un adolescent palestinien, le HCDH s’est également dit préoccupé par les projets d’Israël d’étendre et d’accroître ses exactions dans le territoire palestinien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV