Dans un tournant dramatique sur la scène politique israélienne, le parti ultra-radical Force Juive d’Itamar Ben-Gvir a annoncé son retrait de la coalition au pouvoir du Premier ministre du régime sioniste, Benjamin Netanyahu.
Dimanche 19 janvier, à la suite de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le ministre israélien Itamar Ben-Gvir et son parti Force Juive ont annoncé leur démission de la coalition de Netanyahu à cause de l’« approbation d’un accord irresponsable ».
La Force juive a qualifié l’accord de cessez-le-feu de « capitulation face au Hamas », jugeant qu’il constitue une renonciation aux prétendus avantages obtenus par le régime israélien depuis le début de la guerre contre le Hamas.
Bien que le parti ait déclaré qu’il ne chercherait pas à renverser le cabinet de Netanyahu, son départ, surtout celui du ministre Ben-Gvir, affaiblit considérablement la coalition au pouvoir.
Cependant, Ben-Gvir a précisé que, si les hostilités reprennent, la Force juive serait prête à reprendre ses fonctions au sein du cabinet.
Le ministre israélien a déclaré dans une vidéo publiée sur X que lui et son collègue Bezalel Smotrich ont utilisé leur influence politique pour empêcher la conclusion d’un accord de cessez-le-feu.
« Nous quitterons le gouvernement si cet accord irresponsable est approuvé et mis en œuvre », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que l’aide humanitaire, le carburant, l’électricité et l’eau doivent être « complètement coupés » et ne doivent pas entrer dans l’enclave palestinienne déchirée par la guerre.
Ben-Gvir a été reconnu coupable d’incitation à la haine raciale, de dégradations de biens, de possession de matériel de propagande lié à l’organisation terroriste Kahane Chai, ainsi que pour son soutien à cette organisation, auquel il a rejoint à l’âge de 16 ans.
Le 7 octobre 2023, le régime israélien a lancé son offensive brutale contre Gaza après que le Mouvement de résistance Hamas a mené une opération historique contre l’entité usurpatrice en représailles à ses atrocités intensifiées contre le peuple palestinien.
Depuis lors, le régime occupant a tué au moins 46 788 Palestiniens à Gaza, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé au moins 110 450 autres.