Le sénateur américain Bernie Sanders a fustigé le gouvernement américain pour avoir permis la guerre génocidaire d’Israël contre Gaza, réitérant son appel à mettre fin à l’envoi d’armes au régime occupant.
« Les États-Unis ont permis à cette atrocité de masse de se poursuivre en fournissant un approvisionnement sans fin d’armes au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et en échouant à exercer une influence significative », a déploré Sanders dans un communiqué vendredi 17 janvier.
« Alors que cette guerre horrible touche à sa fin, les souffrances du peuple palestinien demeurent. Ce cessez-le-feu n’est qu’une première étape », a-t-il averti.
Le sénateur américain a réitéré que le soutien militaire de Washington au régime de Tel-Aviv était en violation flagrante du droit américain et international et que les Américains doivent mettre un terme à cette contribution à la guerre contre les Palestiniens.
« Cela ne doit plus se reproduire. Les futurs dirigeants politiques doivent apprendre de cette terrible leçon et rétablir le respect de nos propres lois et principes moraux », a souligné M. Sanders.
L’aide militaire continue des États-Unis à Israël, malgré les avertissements des Nations unies selon lesquels une catastrophe humaine s’était propagée à Gaza, a mis en évidence le soutien intransigeant de Biden à Israël.
En novembre 2024, le Sénat américain a rejeté un projet de loi présenté par Sanders qui aurait mis fin à une vente d’armes de 20 milliards de dollars à Israël. Ceci après que le régime israélien n'a pas respecté le délai imposé par les États-Unis pour accroître l'aide humanitaire et autoriser au moins 350 camions à entrer dans Gaza par jour.
Toujours en novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre de Netanyahou et de son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza. Les États-Unis se sont catégoriquement opposés à ces deux inculpations.
En vertu de la loi américaine, Washington ne doit pas fournir d’assistance militaire aux forces des pays étrangers qui ont commis des violations des droits de l’homme. Néanmoins, l’administration Biden a refusé de mettre un terme aux transferts d’armes au régime israélien.
Mercredi, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu en trois phases qui devrait mettre fin à plus de 15 mois de guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza.
Dans le cadre de la première phase, le Hamas libérera 33 captifs israéliens en échange d'une aide humanitaire, du retrait progressif des forces du régime israélien de Gaza et de la libération des Palestiniens enlevés.
Depuis le début de la guerre, plus de 46 707 Palestiniens ont été tuées et 109 660 autres blessées, en majorité des femmes et des enfants. Les 2,3 millions d’habitants de Gaza ont été déplacés et une grande partie du territoire assiégé est en état de ruines.
