Les Brigades Qassam, branche armée du Hamas, a averti que les frappes aériennes et les bombardements du régime israélien sur Gaza qui se poursuivent même après l’annonce d’un accord de cessez-le-feu mettaient en danger la vie des captifs israéliens censés être libérés.
« Toute agression et tout bombardement de la part de l’ennemi pourraient transformer la liberté des prisonniers en tragédie », a déclaré Abou Obeida, porte-parole des Brigades Qassam, jeudi 16 janvier, sur Telegram.
À noter que des dizaines de captifs israéliens sont détenus à Gaza, où le régime sioniste a lancé une guerre génocidaire depuis octobre 2023.
Abou Obeida a affirmé qu’une frappe israélienne avait touché un endroit où se trouvait l’une des femmes qui devaient être libérées dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu.
Plus tôt dans la journée, le Hamas a réaffirmé son engagement envers l’accord de cessez-le-feu avec Israël, quelques heures après que des responsables israéliens ont accusé le mouvement de résistance palestinien d’avoir tenté de modifier les termes de l’accord au dernier moment.
« Nous sommes attachés à l’accord de cessez-le-feu négocié par les médiateurs », a confirmé par voie de communiqué Izzat al-Rishq, un haut responsable du Hamas, en réagissant aux fausses allégations du bureau du Premier ministre israélien selon lesquelles le Hamas aurait renié des aspects clés de l’accord.
Des responsables israéliens ont annoncé que le cabinet de Netanyahu ne se réunirait pas tant que les médiateurs n’auraient pas confirmé l’acceptation totale de l’accord par le Hamas.
La session du cabinet israélien visant à ratifier l’accord a été reportée, selon les médias israéliens.
Les négociateurs restent à Doha, la capitale qatarie, s’efforçant de finaliser la liste des prisonniers palestiniens dont la libération est prévue, même après que les responsables qataris ont annoncé mercredi un accord décisif.
Au moins 21 enfants palestiniens et 25 femmes figurent parmi les 80 personnes tuées, jeudi 16 janvier, à Gaza alors que les attaques aériennes d’Israël ne cessent de s’intensifier après l’annonce de la trêve.
Sami Abou Zohri, un haut responsable du Hamas, a dénoncé les frappes israéliennes, les qualifiant une « tentative désespérée » d’Israël de saper l’accord, exigeant que l’entité sioniste adhère à l’accord.
Israël a lancé une offensive barbare contre Gaza le 7 octobre 2023, après que le Hamas a mené une opération historique contre l’entité usurpatrice en représailles à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
À ce jour, au moins 46 788 Palestiniens ont été tués à Gaza, principalement des femmes et des enfants. Des milliers d’autres sont portés disparus et présumés morts sous les décombres.
Le 21 novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza.