Des dizaines de Palestiniens ont été tués lors de nouvelles frappes israéliennes sur la bande de Gaza, en dépit d’un accord de cessez-le-feu récemment établi entre le régime israélien et le mouvement de résistance Hamas.
Selon des sources médiatiques, les bombardements ont ciblé plusieurs zones, entraînant la mort d’au moins 80 personnes.
Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté que 81 personnes avaient perdu la vie en seulement 24 heures, tandis qu’environ 188 autres ont été blessées, illustrant l’ampleur de la violence qui s’est abattue sur la région.
Les bombardements israéliens ont ciblé des zones densément peuplées. Les attaques ont été particulièrement dévastatrices, avec des avions de guerre israéliens frappant la ville de Gaza et l’artillerie du régime sioniste bombardant un immeuble résidentiel dans le camp de réfugiés de Nuseirat, situé au centre de Gaza.
Ces frappes ont causé la mort de nombreux Palestiniens. Plusieurs Palestiniens ont également été tués dans la ville de Khan Younès.
En outre, en Cisjordanie, un raid aérien israélien sur un immeuble résidentiel dans le camp de réfugiés de Jénine a causé la mort de six Palestiniens et a blessé de nombreuses autres personnes.
Cet incident tragique s’inscrit dans un contexte plus large de violence persistante en Cisjordanie occupée, où les invasions militaires, les enlèvements et les politiques répressives du régime israélien sont devenus des réalités quotidiennes pour les habitants.
Suite à l’annonce d’un accord de trêve, aucune action de représailles n’a été rapportée de la part du Hamas, qui a affirmé son engagement envers le cessez-le-feu annoncé mercredi 15 janvier.
Le Hamas a également souligné que la résistance et la détermination des Palestiniens face à l’agression israélienne à Gaza ont été des facteurs déterminants dans l’aboutissement de cet accord, qu’il considère comme une victoire significative pour la nation palestinienne.
Cependant, le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé l’annulation de la réunion du cabinet de sécurité israélien qui devait entériner cet accord.
Le bureau de Netanyahu a précisé que le cabinet israélien ne se réunira pas tant que les médiateurs n’auront pas confirmé que « le Hamas a accepté tous les termes de l’accord ».
Israël a accusé le Hamas sans fournir de preuves tangibles de ne pas respecter certains aspects d’un cessez-le-feu déjà fragile.
Sami Abou Zohri, membre influent du bureau politique du Hamas, a fermement rejeté les accusations portées par Israël, les qualifiant de « totalement infondées ».
La récente annonce d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza a suscité des réactions variées à travers le monde. Des États, des organisations internationales et des groupes de résistance ont exprimé leur soutien à cette mesure.
Le mouvement yéménite Ansarallah a souligné que l’héritage des commandants de la Résistance palestinienne assassinés par le régime sioniste a joué un rôle crucial dans la décision d’Israël d’accepter ce cessez-le-feu.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a insisté sur la nécessité de se concentrer sur la réduction des souffrances humaines engendrées par le conflit.
Pour sa part, l’Union européenne a salué le cessez-le-feu comme une avancée positive vers la cessation des hostilités.
Par ailleurs, l’Iran a exprimé sa satisfaction, qualifiant cet accord de victoire historique pour le peuple palestinien, tandis que le Corps des gardiens de la Révolution islamique a célébré cette décision comme un triomphe pour la nation palestinienne et un revers significatif pour Israël.
D’après les stipulations de l’accord récemment conclu, il est prévu qu’un premier groupe de 33 captifs israéliens seront libérés dimanche 19 janvier. En contrepartie, des centaines de Palestiniens actuellement incarcérés dans les prisons israéliennes bénéficieront d’une libération. De plus, des soins médicaux seront offerts aux blessés de Gaza.