Les présidents iranien et russe signeront, vendredi 17 janvier, à Moscou un accord de « partenariat stratégique global », a annoncé le Kremlin.
« Le 17 janvier, Vladimir Poutine s’entretiendra avec le président de la République islamique d’Iran, Massoud Pezeshkian, qui se rendra en Russie pour une visite officielle », a indiqué le Kremlin dans un communiqué publié ce lundi 13 janvier.
Outre l’accord, Pezeshkian et Poutine discuteront « des perspectives d’expansion future de la coopération bilatérale, notamment dans les domaines du commerce et des investissements, des transports et de la logistique et de la question humanitaire, ainsi que celles à l’ordre du jour régionale et internationale ».
À noter que l’Iran et la Russie, en tant que deux alliés proches et stratégiques, ont au cours des dernières années approfondi leurs relations dans divers domaines, en dépit de lourdes sanctions imposées par l’Occident.
En 2001, Téhéran et Moscou ont signé un accord de coopération à long terme, officiellement connu sous le nom de Traité sur la fondation des relations mutuelles et les principes de coopération. Initialement prévu pour une durée de 10 ans, l’accord de coopération a été prolongé jusqu’en 2026.
Les deux pays sont actuellement sur le point de finaliser les dispositions du pacte de partenariat global, qui pourrait déterminer leurs relations bilatérales dans tous les domaines pour les 20 prochaines années.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fait savoir lundi devant les journalistes que la visite du président Pezeshkian à Moscou aurait lieu immédiatement après son déplacement au Tadjikistan.
L’Iran et la Russie ont eu des discussions sur le document de coopération stratégique au cours des trois à quatre dernières années et les ont finalisées au cours de l’été, a-t-il déclaré, précisant que l’accord couvre de nombreux domaines, notamment l’économie, les transports, l’énergie, les soins de santé et l’agriculture, ainsi que la coopération dans le domaine des défis communs tels que le crime organisé et le terrorisme et la lutte contre le changement climatique.
Baghaï a ajouté que l’accord inclurait en outre des secteurs industriels, des investissements conjoints, le transport de marchandises par voie terrestre, maritime et aérienne ainsi que le transfert d’expérience et de savoir-faire technique.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré que l’accord en question est une version « mise à jour » de celui signé entre Moscou et Téhéran il y a environ 33 ans, avant de noter que les deux parties restaient attachées au document, mais qu’il était nécessaire d’élaborer un nouvel accord « avec plus de détails » compte tenu des circonstances existantes.