Les nouvelles circonstances entourant la question nucléaire et les négociations sur une levée des sanctions en 2025 nécessitent davantage de consultations avec la Chine, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à son arrivée à Pékin, ce vendredi 27 décembre, devant un parterre de journalistes.
« L’objectif principal de cette visite est de [faciliter] les consultations sur les questions bilatérales, régionales et internationales », a indiqué Araghchi qui est en visite en Chine à l’invitation de son homologue chinois, Wang Yi.
Il a ajouté que l’Iran a maintenu des consultations étroites avec la Chine concernant toutes les questions régionales et internationales, notant que les deux pays ont toujours entretenu de bonnes relations et devraient continuer à collaborer sur diverses questions.
« Nous sommes actuellement confrontés à une situation sensible », a souligné le chef de la diplomatie iranienne, faisant référence aux différentes évolutions régionales et internationales.
Dans ce droit-fil, Araghchi a indiqué qu’il était crucial pour Téhéran et Pékin d’engager davantage de discussions pour se préparer à relever les défis régionaux et internationaux prévus en 2025, en particulier ceux impliquant le Conseil de sécurité des Nations unies.
Dans un article publié par le journal officiel chinois Quotidien du Peuple (People’s Daily), ce vendredi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que sa visite en Chine ouvrirait un nouveau chapitre dans la coopération stratégique entre les deux pays et annoncerait une ère d’or pour les relations bilatérales.
« Les 50 prochaines années d’or des relations Iran-Chine démontreront que cette visite marque le début d’un nouveau chapitre de coopération stratégique entre les deux pays », a-t-il écrit.
La Chine est le premier partenaire commercial de l’Iran. Les deux pays sont soumis à des sanctions illégales à divers niveaux imposées par les États-Unis.
Les deux pays ont signé un accord de partenariat stratégique à long terme en mars 2021 pour renforcer leurs relations économique et politique de longue date.
Les négociations visant à rétablir l’accord nucléaire de 2015 – officiellement connu sous le nom de plan d’action global commun (PAGC) et dont la Chine est l’un des signataires – ont débuté en avril 2021, trois ans après que les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l’accord approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU et ont commencé à cibler l’économie iranienne avec de lourdes sanctions économiques.