Les guerres sont peut-être une bonne affaire pour les fabricants d’armes, mais dans le cas d’Israël, elles sont une mauvaise nouvelle pour la population en général. La pauvreté frappe les territoires palestiniens illégalement occupés, et le Premier ministre israélien Netanyahu entraîne la population dans sa chute.
Le taux de pauvreté israélien est parmi les plus élevés. Selon un rapport récent de l’Institut national d’assurance, près de 2 millions d’Israéliens, soit 20% de la population, vivent sous le seuil de pauvreté.
Sans le programme d’aide de Tel-Aviv, le taux de pauvreté a atteint 31% au lieu du bilan actuel s’estimant à 20% de la population.
L’année dernière, les salaires ont augmenté de 15,2%. Les jeunes de moins de 29 ans ont été particulièrement touchés, 47,2% d’entre eux vivant sous le seuil de pauvreté.
La situation est particulièrement désastreuse pour les familles avec enfants puisque 872 000 enfants, soit 9% de tous les enfants en Palestine occupée, vivent dans la pauvreté.
La plus forte concentration de pauvreté a été constatée à Qods (Jérusalem), où 48,3% des familles sont classées comme pauvres, suivie des régions du nord et du sud, avec respectivement des taux de pauvreté de 22,5% et 22,6%.
L’intervention [du régime] a permis de réduire la pauvreté individuelle de 33,5% et la pauvreté familiale de 4%.
Les efforts israéliens pour réduire la pauvreté restent à la traîne par rapport aux autres pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ce qui souligne la nature persistante des inégalités économiques.
Israël connaît un taux de pauvreté élevé. Il n’est donc pas surprenant que la hausse des prix ait eu un impact sur la sécurité alimentaire du pays.
Les prix ont augmenté de 4% en 2023, obligeant les personnes aux revenus les plus faibles à réduire d’autres dépenses, comme 9,7% qui ont renoncé à un traitement médical, ou 5% qui n’ont pas eu accès à un repas chaud au moins un jour sur deux.
Bien qu’Israël ait déjà souffert économiquement avant le 7 octobre 2023, il est désormais pris dans une crise économique en raison de multiples scénarios de guerre après la Tempête d’Al-Aqsa.
Le régime israélien est en effet confronté à une menace existentielle due à une dette d’environ 336 milliards de dollars et à un PIB en chute libre. Passant de 6,5% en 2022 à environ 2% en 2023 et désormais à zéro en 2024, l’économie est en train de sombrer dans une spirale d’effondrement, amenant la société israélienne dans son écroulement.